Banalisation

La dernière insulte à la mode, c’est d’accuser autrui de « banaliser » le parti de Marine Le Pen et de préparer ainsi son accession au pouvoir, présentée comme inéluctable, à moins, bien entendu, de soutenir celui ou celle qui profère ce jugement définitif. Ce sera à qui prononcera l’éloge funèbre le plus dramatique d’un « front républicain » désormais mort et enterré, et d’autant plus sûrement que cette disparition satisfait ceux qui souhaitent, secrètement ou non, aller changer d’herbage.

Barre-toi de mon air…

Plus que jamais, nous sommes obligés d’être attentifs à cet air qui nous entoure, porteur en ce moment de dangers mortels, et qui, en tant que quatrième élément naturel, est indispensable à notre survie.

L’air que nous respirons habituellement est composé de 70 % d’azote, 21 % d’oxygène, 1 % d’argon et de « gaz traces » comme l’oxyde de carbone. Le dioxygène qui représente 24, 95 % de l’atmosphère terrestre est indispensable à la plupart des formes de vie pour le bon fonctionnement des cellules.

Deux poids, deux mesures

Acte 1 : à l’appel sur les réseaux sociaux d’une poignée de jeunes à l’organisation d’une fête improvisée baptisée projet X en référence à un film culte pour ados, des centaines de participants se sont retrouvés sur l’esplanade des Invalides à Paris. On a pu voir sur les chaînes d’information continue une foule dense, où les jeunes présents avaient tombé le masque, si tant est qu’ils l’aient porté auparavant, sautant, dansant, postillonnant, prenant le risque de créer un cluster géant. Dans un premier temps, les forces de police laissent faire, sans intervenir.

Pour l’exemple

Je n’ai aucune espèce de sympathie à l’égard de Damien Tarel, le « gifleur », comme l’ont surnommé les médias, mais force est de constater qu’il a payé pour les autres, et que faute de pouvoir attraper et juger tous ceux qui s’en prennent à l’autorité sous quelque forme que ce soit, celui-là écope d’une peine destinée à dissuader ceux qui seraient tentés de faire comme lui. Le verdict du tribunal correctionnel coche d’ailleurs toutes les cases des revendications policières de ces derniers mois.