À vot’bon cœur, M’sieur dame !
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le vendredi 7 décembre 2018 10:56
- Écrit par Claude Séné
Que cela ne vous empêche pas de participer et de donner au téléthon qui est prévu ce week-end, mais il est une autre cause qui requiert de toute urgence votre attention : un an après la mort de Johnny Hallyday, la facture de la cérémonie d’hommage national au chanteur disparu n’est toujours pas réglée. L’émotion a un prix, et il n’est pas négligeable : près d’un million d’euros selon des sources bien informées, telles que Public ou Gala, qui pourraient faire un geste, car ils doivent une bonne partie de leurs recettes de l’année écoulée au feuilleton familial Hallyday.
Laeticia, usant de ses relations personnelles avec la femme du Président, a organisé la cérémonie grandiose avec l’appui de Brigitte Macron, et n’a lésiné sur rien. Pensait-elle qu’hommage national rimait avec dépenses publiques ? Ce n’est pas impossible. Lui a-t-on fait des promesses intenables ? Elle ne serait ni la seule, ni la première, et encore moins la dernière si l’on en juge par la déception des Français à l’égard du couple présidentiel. La voici fort dépourvue et cherchant à qui présenter la note. L’Élysée n’en veut pas, arguant qu’il a déjà participé en ne faisant pas payer la sécurité, comme il est prévu habituellement. Quant à Laura et David, n’ayant pas été consultés sur l’organisation de la cérémonie, qu’ils auraient préférée plus discrète et plus intime, ils ne se sentent engagés en aucune façon.
Faut-il donc envisager un Laeticiathon, comme on a fait un Sarkothon pour renflouer l’ancien président ? Ce n’est pas certain. La veuve éplorée qui se retranche derrière la volonté de « son homme » de déshériter les aînés de ses enfants n’est peut-être pas aussi ruinée qu’elle aime à le laisser entendre. Elle aurait semble-t-il les moyens de reprendre la gestion du trust chargé de gérer la succession du chanteur aux États-Unis après la défection de la Bank of America. Sans parler de ses perspectives d’avenir si la justice lui donne raison. Le seul album posthume de Johnny se vend très bien, et les royalties qui lui sont attachées suffiraient à nourrir sa petite famille pendant des dizaines d’années, même en mangeant le caviar à la louche. Faire appel à la générosité publique pourrait aussi se révéler décevant. Autant l’image de notre Johnny national est restée intacte chez ses fans et présente dans le public, même chez ceux qui n’appréciaient pas spécialement ses chansons, autant celle de la veuve noire s’est dégradée avec le temps. Celle qui voulait paraître comme défendant bec et ongles les intérêts de ses enfants est perçue comme avide, intéressée, castratrice du vivant du chanteur et captatrice de son héritage. Une amie devenue encombrante pour le couple présidentiel qui a d’autres chats à fouetter en ce moment.