Pauvre fille à papa !

Comment exister dans les médias quand les primaires se succèdent sur tous les fronts, à l’exception du sien propre, si l’on ose dire, s’agissant du Front national ? Du temps du patriarche aujourd’hui déchu officiellement, la rengaine qui revenait tous les cinq ans, c’était que Jean-Marie Le Pen peinerait à rassembler les 500 signatures nécessaires pour pouvoir se présenter à l’élection présidentielle. Un pronostic démenti à chaque échéance, mais qui permettait d’établir la fiction d’une extrême droite malmenée par on ne sait quel système politico-médiatique.

Un chroniqueur ne devrait pas dire ça

Et encore moins l’écrire. Lorsqu’une personnalité disparait, il est de rigueur de ne retenir que ses côtés positifs et de gommer tout ce qui pourrait fâcher dans ses positions ou son caractère. Pourtant, François Chérèque symbolise le virage d’un pan entier du syndicalisme qu’il a entraîné vers un réformisme à tout crin, préférant toujours un mauvais accord à un conflit de longue durée, si l’on excepte le combat contre le CPE, qu’il a mené au côté des autres grandes centrales syndicales.

Né en 17

Voici revenu le temps des vœux et des bonnes révolutions. Il y a un an, je vous souhaitais ici même tout le bonheur du monde, un an après la tuerie de Charlie Hebdo. Je me doutais déjà que ce ne serait pas facile, mais l’année 2016 n’a fait que démontrer l’internationalisation des actes de terrorisme. La longue liste des attentats n’a cessé de s’allonger avec le dernier en date le 31 décembre dans une discothèque d’Istanbul, une semaine après celui du marché de Noël à Berlin.

Bonne année 2017, 2018 ou 2022 ?

Je ne sais plus trop, car intriguée par le moment zéro, où l’on reste suspendu entre l’année qui vient de se terminer et celle qui va commencer, j’ai revisité la construction de notre calendrier en même temps que ce concept de zéro.

J’ai donc découvert que la numérotation de notre calendrier chrétien, faisant suite au calendrier romain qui se repérait par rapport à la fondation de Rome, après 753 ans d’empire romain, on  a commencé  en l’an 1 après J.-C, à partir d’une date supposée de la naissance du Christ qui d’après les spécialistes serait advenue quatre ans auparavant !