Le monde selon Trump

On connaissait déjà la réalité augmentée. C’est une technique qui permet, au moyen de lunettes spéciales, d’ajouter des informations à ce que peut voir en direct un spectateur équipé de ce procédé. Par exemple, dans un musée, elles remplaceront avantageusement un audioguide en renseignant le visiteur sur l’œuvre exposée ou son auteur. Ou bien, dans une ville étrangère, elles apporteront au touriste des informations sur les monuments qu’il peut apercevoir, ou le renseigneront sur les points d’intérêt culturels ou marchands se trouvant à proximité. Tout autre est le monde selon Trump.

Mais qu’est-ce que vous avez foutu ?

Excusez-moi d’être vulgaire, mais reconnaissez qu’il y a de quoi. Vous avez mis Hamon en tête du premier tour de la primaire ! Mais à quoi est-ce que vous pensez ? J’espère que vous avez écouté les journalistes « sérieux » vous faire la morale dans les émissions de commentaires qui ont suivi l’annonce des résultats. Aïe ! ma mère, quel savon ! Avouez que vous l’avez bien cherché, aussi. La politique va devenir impossible si chacun ne vote qu’à sa tête et se met à choisir son candidat sans tenir compte des injonctions des prescripteurs.

Douleur quand tu nous tiens

Il n’y a pas un seul individu au monde qui n’en a pas fait l’expérience. Le premier cri lors de notre venue au monde quand l’air entre dans nos poumons n’est-il pas un cri de douleur ?

La douleur est une sensation essentiellement subjective, variable suivant les individus, qui résulte d’une expérience sensorielle émotionnelle désagréable.

Du point de vue biologique la douleur est une information permettant à la conscience de faire l’expérience de l’état de son corps pour pouvoir y répondre.

Et voilà le travail !

La proposition de revenu universel avancée par Benoît Hamon, que l’on soit d’accord ou non avec cette mesure, aura eu le mérite de faire réfléchir les électeurs potentiels de la primaire de gauche sur la place du travail dans notre société. Et si l’on observe les débats qui ont abouti à la désignation de François Fillon comme candidat de la droite et du centre, une idée-force, ce n’est déjà pas si mal, comparé à la discussion démagogique sur le nombre de postes de fonctionnaires à supprimer.