Miroir, méchant miroir
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le dimanche 15 mai 2016 10:14
- Écrit par L'invitée du dimanche

Arrête de me dire que je suis devenue vieille…
Il y a comme ça des matins où votre reflet ne vous convient pas, on va même jusqu’à penser que votre miroir vous trahit ! Hélas, cette belle surface polie renvoie une image fidèle, même si elle n’est que partielle puisque l’on ne s’y voit que sous un seul et même angle, face-à-face et inversée.
Petits mezze
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le samedi 14 mai 2016 10:23
- Écrit par Claude Séné

Mezze : nom masculin pluriel, assortiment de hors-d’œuvre habituellement servis froids, spécialité des pays de la Méditerranée orientale. Voici donc quelques brèves qui n’ont pas trouvé leur place dans les chroniques précédentes, avant que l’actualité galopante ne les remise aux oubliettes de l’histoire. Et l’on commence par le remake d’un film de 1998, en ces temps de festival de Cannes : « Jeanne et le garçon formidable » avec dans le rôle-titre le ministre de l’Économie, en toute modestie, qui penserait déjà à Marianne, mais chut ! il ne faut pas le dire. Le tournage s’est déroulé à Orléans le 1er mai, sortie prévue en 2017.
La moustache
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le vendredi 13 mai 2016 10:53
- Écrit par Claude Séné

Dans le film adapté de son propre roman, Emmanuel Carrère met en scène Vincent Lindon qui décide un jour de se raser la moustache et se retrouve confronté à son entourage qui lui soutient qu’il n’en a jamais porté. S’il revoit les images de la cérémonie d’ouverture du Festival de Cannes, Laurent Lafitte pourra toujours prétendre que ce n’est pas lui qui a délivré ce spectacle navrant, car l’individu qui s’agite sous nos yeux ébahis lui ressemble en effet, mais porte une moustache, comment dire pour ne pas être insultant pour les gigolos, improbable.
C’était moins deux
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le jeudi 12 mai 2016 11:01
- Écrit par Claude Séné

Le coup passa si près que le cheval tomba et que le chapeau fit trois pas en arrière, avait coutume de dire mon père en une citation approximative du poème de Victor Hugo. Vous comprenez désormais d’où me vient ce légendaire sens de l’humour, mais ceci est une autre histoire. Il n’empêche que le gouvernement a dû sentir le vent du boulet puisque les opposants de gauche à la loi Travail ont bien failli réunir les 58 signatures nécessaires au dépôt de la fameuse motion de censure en réponse à la procédure d’adoption sans vote du texte.