Little Boy

C’est le nom que les militaires américains avaient donné à la bombe atomique qui fut larguée sur la ville d’Hiroshima le 6 août 1945, qui entraîna la destruction presque totale des bâtiments et fit probablement 120 000 morts entre les victimes directes de l’explosion et les populations exposées aux radiations qui en mourront des années plus tard. Le 9 août, une deuxième bombe, encore plus puissante, surnommée « Fat man », s’abattait sur Nagasaki. Les historiens estiment généralement que ces deux frappes et la menace de poursuivre la guerre en utilisant ces nouvelles armes ont permis d’obtenir la capitulation du Japon plus rapidement.

La ferme !

Dire que Jean-Luc Mélenchon irrite à la fois ses derniers sympathisants comme ses adversaires les plus farouches est encore en dessous de la réalité. Le titre même du mouvement qu’il a créé, la France insoumise, est déjà, dès l’origine, l’annonce d’une position radicalement opposée à l’autorité, qui n’accepte pas pour argent comptant les affirmations du pouvoir, ce que l’on peut comprendre, mais qui se traduit par des provocations permanentes, dont certaines sont contre-productives. La stratégie de Mélenchon consiste à brandir le bruit et la fureur pour claironner haut et fort qu’il est le « lider maximo », tout en mettant au défi la relève, la jeune génération, de « faire mieux » que lui.

Jeune ministre, vieilles recettes

Gabriel Attal est devenu à 34 ans le deuxième plus jeune ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse, seulement devancé par Jean Zay, qui n’avait que 31 ans à sa nomination dans le gouvernement du Front populaire. Mise à part la jeunesse, les parcours des deux hommes sont diamétralement opposés. Dans sa courte carrière, dramatiquement écourtée par la guerre, Jean Zay aura eu le temps d’ouvrir l’école sur la vie, développant le sport avec Léo Lagrange et les activités culturelles comme le théâtre ou les musées. Il créera aussi les classes vertes, les classes de mer ou les classes de neige.

Les « ratés » de la psychiatrie

Si vous posez la question aussi bien au grand public qu’aux spécialistes de la Santé, tout le monde ou presque va tomber d’accord sur le fait que nous manquons cruellement de personnel dans le domaine, ce qui crée des déserts médicaux un peu partout en France. La situation est précaire pour les généralistes, elle est plus que tendue dans certaines spécialités, et la santé mentale dans son ensemble constitue un secteur totalement sinistré. C’est pour cette raison que l’on ne peut qu’être désolé de constater que certains beaux esprits gâchent leur talent dans des métiers subalternes, tels que diriger un ministère, fût-il aussi important que celui de l’Intérieur, ou un parti politique, même s’il semble avoir le vent en poupe en ce moment.