L’acteur et le prix Nobel

Je dois le reconnaître, quand l’affaire DSK a éclaté en 2011, ma première réaction a été l’incrédulité. La mise en scène volontairement humiliante de l’arrestation de l’homme politique français, qui semblait à l’époque promis au plus bel avenir, avec de fortes chances d’accéder à la présidence de la République française et qui était alors à la tête du Fonds monétaire international, tout poussait à croire à un complot fomenté par des adversaires politiques. Je peux donc comprendre que des amis ou la famille de Gérard Depardieu ne veuillent pas croire à sa culpabilité dans les accusations de viol ou d’agressions sexuelles dont il fait l’objet.

Au loup !

Vous connaissez naturellement cette histoire du jeune berger qui s’amusait à crier au loup pour se rendre intéressant auprès des villageois. Après avoir fait déplacer pour rien plusieurs fois les voisins et les amis, il avait perdu toute crédibilité, tant et si bien que le jour où un loup est vraiment venu attaquer son troupeau, il a eu beau s’égosiller à réveiller tous les échos de la vallée, aucun des habitants ne s’est donné la peine de se déplacer pour lui venir en aide. C’est un peu ce sentiment de gêne qui ressort après l’interpellation de cinq suspects en Meurthe-et-Moselle, soupçonnés d’avoir eu le projet de commettre un attentat sur le marché de Noël de Strasbourg.

Embarras

Tous les ans à Noël c’est le même souci, comment aborder ce marronnier sans faire trop de bons sentiments, ou casser la baraque ?

Dans mon histoire, un soir dans le courant du mois de décembre, au fin fond de la Laponie, dans la ville de Rovaniemi où siège le Père Noël, ce dernier est réveillé par la cloche de sa porte d’entrée qui sonne désespérément. Il sent bien qu’il y a une urgence que c’est important, alors en grognant il se force à se lever et va ouvrir la porte lui-même, ses lutins sont fatigués, ils travaillent d’arrache-pied pour la grande virée de Noël. 

Comptes de Noël

Le jour de Noël, tous les espoirs sont permis. On peut croire à la belle histoire que nous raconte la publicité pour l’EuroMillions, dans laquelle une toute jeune fille savoure l’instant très proche où elle va annoncer à la famille réunie qu’elle a gagné le gros lot et qu’elle partage avec eux. « Dans quelques secondes », chacun pourra exaucer les vœux qu’il chérit depuis longtemps. En Espagne, on appelle cette loterie de Noël « el gordo », le gros, et ça se passait le 22 décembre dernier. En tout, il y avait 2,6 milliards d’euros à gagner et le tirage au sort diffusé en direct à la télévision, passionnait tout le pays.