Comme un canard sans tête

Vous vous rappelez peut-être le sketch de Robert Lamoureux, intitulé « la chasse au canard » dans lequel l’humoriste nous narre par le menu les péripéties de la famille, composée de Papa, Maman, la bonne et lui, pour tenter d’occire un canard afin de le cuisiner. Le leitmotiv sur lequel est fondé le comique de répétition consistait à scander le récit d’un « et le lundi, le mardi… le vendredi, le canard était toujours vivant ! » Le feuilleton de l’affaire Fillon, surnommé Pénélopegate, me fait irrésistiblement penser à cette histoire.

Chandeleur

Vous avez peut-être confectionné des crêpes hier, 2 février, pour célébrer la Chandeleur, mais savez-vous seulement, bande de mécréants, ce que l’on fête ce jour-là ? Je vous avoue que ma science de fraîche date est due à la conscience professionnelle qui me pousse à me documenter et à vérifier les informations avant de pondre les âneries que vous avez la faiblesse de lire. Donc, la Chandeleur est une énième récupération d’une fête païenne par l’Église catholique. La coutume voulait que l’on fasse procession avec des flambeaux en l’honneur du dieu Pan afin de garantir la récolte de l’année suivante.

Droit de réponse

Vous le savez, je ne suis pas un inconditionnel du Front national et de la famille Le Pen. Il m’est arrivé, plus souvent qu’à mon tour, de devoir dénoncer les dérives dangereuses que ce parti ne cesse de promouvoir, tant du point de vue social, où un racisme chasse l’autre, que du point de vue économique, où le clientélisme tient lieu de politique. Cependant, je me dois de publier ci-dessous le droit de réponse que m’ont adressé ses dirigeants, car j’ai toujours été partisan de la liberté d’expression, y compris pour ceux qui s’empressent de la dénoncer.

Étonnez-moi Benoit

C’était le titre d’une chanson interprétée en 1968 par Françoise Hardy, dont le texte était signé par Patrick Modiano, excusez du peu. Je ne résiste pas à l’envie d’en citer quelques extraits : « Étonnez-moi, Benoit, marchez sur les mains… étonnez-moi, Benoit, faites-moi le grand soleil, faites sonner le réveil… étonnez-moi, car de vous à moi, cela ne peut pas… durer comme ça… » Je ne sais pas si ces paroles ont été écrites avant ou après les évènements du mois de mai, mais elles résonnent avec l’air du temps de l’époque.