Le mal français

OK ! c’est bon ! j’ai compris ! je ne suis pas totalement obtus, non plus. Quand le Président de la République nous explique, tout devient soudain plus clair. Ce qui montre bien qu’il a eu raison de descendre de son Olympe pour s’adresser aux Français « de base », bien trop éloignés des sommets jupitériens et de la pensée complexe pour saisir les nuances d’une situation croquignolesque, qu’ils se contentaient jusque-là de subir. Cette fois, le mal est bel et bien identifié : les Français sont victimes de leur jalousie maladive.

Place aux jeunes ?

Les résultats des élections législatives en Autriche semblent confirmer une double tendance qui traverse l’ensemble des pays européens. Un rajeunissement de la classe politique, associé à une droitisation des opinions publiques. Le jeune chef du parti chrétien-démocrate arrivé en tête, Sebastian Kurz, a fait campagne à la manière de Sarkozy en 2007, en reprenant à son compte les thèses de l’extrême droite concernant notamment l’immigration. Ce qui n’a pas empêché le sulfureux FPO, équivalent du Front national en France, de réaliser un de ses meilleurs scores.

C’est de la merde !

C’est le cri qu’avait jeté Jean-Pierre Coffe sur les plateaux de Canal+, au regard d’une saucisse industrielle immangeable ! 30 ans plus tard s’il revenait parmi nous, son cri n’aurait pas changé, bien au contraire.

Tristes tropiques

Je dégustais tranquillement mon Bagnagna hier matin quand j’ai entendu une nouvelle qui m’a fait sursauter, tout comme vous, peut-être. Une tempête tropicale menaçait les côtes bretonnes. Tropicale ? En Bretagne ? Mes maigres souvenirs de géographie me rappelaient que, selon la formule d’un de mes brillants professeurs, la France était située « à peu près exactement » entre le pôle et l’équateur. De là à imaginer que notre continent avait dérivé jusqu’au tropique, et d’ailleurs lequel ? Il y a un monde. Ôtez-moi d’un doute. Il n’y a toujours que deux tropiques ?