Boire un petit coup…

C’est agréable, surtout quand on habite un pays qui possède 150 grands vins et domaines classés !

Ils sont classés selon les millésimes, la couleur, la région, l’appellation… Avec ses 63 000 ha cultivés le bordelais est le plus grand vignoble de France et possède les premiers grands crus classés dans ses 61 domaines les plus célèbres, Mouton Rothschild, Nuits-Saint-Georges, Saint-Émilion, Château Margaux…

La région Bourgogne qui exploite le cépage pinot noir n’est pas en reste, avec les côtes de Beaune, Gevrey-Chambertin, Romanée Conti, le Clos Vougeot… auxquels il faut ajouter des vins non classés excellents, des Pays de la Loire, Chinon, Bourgueil, Saumur-Champigny, et de la vallée du Rhône.

La France produit 49 millions d’hectolitres sur 796 000 ha, 59 000 exploitations viticoles, soit 17 % de la production mondiale, soit 3 milliards 500 mille bouteilles, de quoi étancher la soif du monde entier ! Classée troisième mondiale, elle est concurrencée par l’Italie, l’Espagne, la Turquie, mais elle est première en revalorisation.

Elle génère des professions multiples, à commencer par le vigneron, très attaché à son terroir et à sa production, il est polyvalent, il garde le fruit de sa récolte qu’il commercialise, assez proche, le viticulteur plus technicien qui en général est détenteur d’un CAP agricole ou BPA travaux de la vigne et du vin, ou encore un bac pro ou un BTS gestion option viticulteur.

Avec ces diplômes, on peut devenir chef de culture, qui est le responsable de la vigne, le développement des travaux, qui encadre à tous les stades de la fabrication avant ou après les vendanges les agents viticoles, ou maître de chai. Ce dernier organise la réception de la vendange, dirige les opérations de fermentation, vérifie le matériel après récolte. À moins qu’il soit caviste, il intervient à tous les stades de la fabrication avant les vendanges et les responsables des cuves et des caves, même nom que celui qui vend du vin dans sa boutique.

L’œnologue (bac pro œnologie) en véritable chef d’orchestre, analyse, supervise, conseille le viticulteur à toutes les étapes, cépage, date de vendanges, contrôle de la fermentation, choix du traitement, mise en bouteille… pour élever au mieux son vin en révélant ses potentialités.

Au bout de la chaîne, le sommelier expert est un spécialiste des vins (dont les prix peuvent varier de 150 € à 500 € la bouteille) et de l’art de les servir dans des restaurants gastronomiques.

La production vinicole, est impactée par le changement climatique (la sécheresse par exemple donne des vins trop forts en alcool) elle ne disparaîtra pas, mais il faudra une indispensable adaptation, jusqu’à changer les cépages, la localisation, il faudra monter vers le nord pour trouver des conditions favorables à la culture de la vigne ! La culture bio, 112 507 ha en France, avec ces nouvelles techniques évitant les pesticides est une perspective à développer.

Investir dans des parcelles est devenu très rentable, elle attire des investisseurs du monde entier, les grandes fortunes, Monaco, Moyen-Orient font de bonnes affaires grâce aux exportations mondiales, premier modèle de vente.

Plus modestement, vous pouvez acheter des pieds de vigne à partir de 1300 €, vous serez associé dans un vignoble bio, dans un financement participatif.

Vous pourrez aussi adopter une parcelle et boire votre cuvée pour un prix de 144 à 780 € par an suivant votre choix.

À votre santé !!! yec’hed mat

L’invitée du dimanche