Désespérer Billancourt

L’expression est tombée en désuétude, mais il faut reconnaître que le spectacle donné par les partis de gauche qui n’arrivent pas à se mettre d’accord sur le nom d’un Premier ministre est désolant. Alors que tout le monde sait bien que ce choix est purement symbolique et que le gouvernement qui pourrait en résulter aurait toutes les chances de ne pas pouvoir prendre de décisions véritablement progressistes sans encourir immédiatement la censure des macronistes avec le soutien actif du RN et ce qu’il reste des Républicains. Au nouveau Front populaire, seuls les écologistes et les communistes semblent décidés sincèrement à parvenir à un accord en soutenant toute candidature qui obtiendrait l’aval des Insoumis et des socialistes.

Qu’importe le flacon

Nouvel emballage, même marchandise ? Le futur ancien Premier ministre, Gabriel Attal, va donc présider prochainement le groupe de députés à l’Assemblée nationale qui se réclament de l’action du président de la République qui était connu jusqu’ici sous le nom de « Renaissance ». Une appellation qui était censée évoquer la période historique fastueuse illustrée notamment par l’édification de châteaux splendides, et le développement des arts et des lettres, à l’image de l’Italie des XIVe et XVsiècles. À part le nom, je n’ai pas noté un grand renouveau de la classe politique en question ces derniers temps. 

L’homme à l’oreille cassée

Impossible d’échapper à cette actualité aux multiples implications. Le candidat républicain à la présidence des États-Unis a été la cible d’une incroyable tentative d’assassinat et n’a dû son salut qu’à quelques centimètres dans la trajectoire d’un fusil tenu par un sniper apparemment maladroit. Donald Trump a été touché à l’oreille droite, un coup presque impossible s’il avait été volontaire. C’est cependant l’enjeu d’un début de controverse dans un pays où le public est prompt à adhérer à n’importe quelle théorie du complot, plutôt qu’à tenter d’établir des faits, scientifiques et vérifiables.

Mouroir méchant mouroir

Dis-moi comment faire pour quitter dignement cette vallée de larmes.

La réalité est cruelle, plus on avance en âge, plus nous perdons une partie de notre autonomie, jusqu’à devenir dépendant.

La société a prévu des structures pour accueillir un public âgé dépendant, qui ne serait pas gardé dans sa structure familiale personnelle. À part quelques initiatives, au nombre confidentiel, de maisons partagées, par unité de huit personnes avec auxiliaire de vie, ou des accueils familiaux, les EHPAD restent les institutions dédiées à la prise en charge des personnes dépendantes. 

Il y a 11 000 structures d’hébergement de ce type pour 770 000 places.