C’est dur pour tout le monde

Bien sûr, chacun est prêt à s’apitoyer sur le sort des SDF contraints de passer leurs nuits et leurs journées dans le froid en hiver et dans la chaleur en été. On peut aussi se sentir solidaire des gilets jaunes qui sacrifient leurs sorties et leurs vacances pour faire le plein de leur véhicule diésel qu’on leur a tant vanté il y a quelques années qu’ils ont fini par l’acheter. Mais qui se soucie des riches, écrasés sous le poids de leurs responsabilités et des préoccupations de garder le haut du pavé ? À part Macron, évidemment ?

Surdité

L’équation était fort simple à énoncer et cependant incroyablement difficile à résoudre. Comment le pouvoir allait-il démontrer qu’il avait bien entendu la colère des Français, illustrée par le mouvement des gilets jaunes, tout en ne répondant en rien aux revendications portées par les manifestants ? Telle était la mission confiée par un président au-dessus de la mêlée, trop occupé à sauver l’Europe et le monde pour s’intéresser aux problèmes subalternes des plus modestes, au Premier ministre, guère plus populaire que lui dans les sondages d’opinion. L’argumentaire, peaufiné par les experts en communication, était ensuite supposé ruisseler du sommet vers une base déboussolée.

Cheveux jaunes

C’est l’appel que je lance à toutes celles (et toux ceux) qui ont régulièrement recours à leur coiffeur pour entretenir leur apparence ! Je pense bien sûr aux séniores, qui se font tondre régulièrement depuis l’avènement de Jupiter, non seulement par le blocage de leur retraite, l’augmentation de la CSG, et comme tous les autres citoyens par l’augmentation des carburants, de l’électricité, du tabac si elles fument, bref du coût de la vie en général, et qui vont devoir, à cause de la baisse de leur pouvoir d’achat, espacer sinon supprimer leur visite dans leur salon préféré. Les plus raisonnables dépensent en moyenne 30 € par mois (c’est le prix minimum coupe shampooing) pour sauver ce qui reste de leur ancienne beauté et surtout cacher les cheveux blancs qui dénoncent leur âge ! Elles pourront toujours essayer à leurs risques et périls de faire leurs soins elles-mêmes, évitant je l’espère les jolis cheveux bleus ou mauves de nos grands-mères.

Plein le dos

Le mal de dos a été régulièrement décrété « maladie du siècle ». La faute à un mode de vie trop sédentaire pour beaucoup de nos concitoyens et à un cercle vicieux dont on peut voir les effets pervers sur la société américaine dont nous suivons trop régulièrement le chemin avec quelques années de décalage. On prend la voiture pour quelques centaines de mètres, on se nourrit mal, l’obésité guette. Le surpoids, c’est l’ennemi principal quand on manque de muscles pour soutenir le corps. Et plus on est lourd, moins on peut faire l’exercice physique nécessaire à une bonne santé.