La facture sociale

Alors que le mouvement des gilets jaunes s’apprête à passer à l’acte 5, dont personne ne sait s’il sera ou non le dernier, on commence à faire les comptes des répercussions économiques des manifestations qui ont eu lieu jusque-là. Et la facture est déjà salée. Il y a la partie émergée de l’iceberg, avec les dégradations, le vandalisme et le pillage qui ont frappé la capitale et de nombreuses villes de province. Plusieurs millions d’euros à coup sûr. Un coût non négligeable qui s’ajoute à l’effet désastreux des scènes de violence abondamment relayées sur les réseaux sociaux et les chaînes d’information continue.

Ne pleure pas Janette !

Janette, c’est moi, les années 50, j’ai moins de 10 ans, je suis la huitième enfant d’une famille ouvrière vivant à la campagne. La maison n’a aucun confort, ni chauffage, ni salle de bain, les w.c. à l’extérieur, les ainées sorties d’affaire, aident du mieux qu’ils peuvent une maman courageuse, pour que la suite de la fratrie puisse construire leur avenir.

C’est ça la démocratie

Dans l’esprit de ce vieux militant, aucun point d’interrogation n’était supposé suivre cette déclaration péremptoire. Pas l’ombre d’un doute ne semblait le traverser. Tout le monde peut avoir son opinion, on discute, et après on vote. Il y a donc une majorité et une minorité, et la minorité doit se plier aux exigences de la majorité. Grosso modo, c’est ainsi que fonctionne notre démocratie en France, qui est bien préférable, nous sommes d’accord, à la dictature d’une fraction de la population sur le reste des citoyens. Mais les choses se corsent dès que l’on aborde les aspects pratiques.

À vot’bon cœur, M’sieur dame !

Que cela ne vous empêche pas de participer et de donner au téléthon qui est prévu ce week-end, mais il est une autre cause qui requiert de toute urgence votre attention : un an après la mort de Johnny Hallyday, la facture de la cérémonie d’hommage national au chanteur disparu n’est toujours pas réglée. L’émotion a un prix, et il n’est pas négligeable : près d’un million d’euros selon des sources bien informées, telles que Public ou Gala, qui pourraient faire un geste, car ils doivent une bonne partie de leurs recettes de l’année écoulée au feuilleton familial Hallyday.