L’histoire sans fin

De même que Bill Murray est condamné à revivre tous les jours les mêmes évènements dans le film de Harold Ramis, un jour sans fin, les États-Unis semblent incapables de sortir de cette sorte de malédiction du racisme qui les poursuit depuis leurs fonts baptismaux. C’est encore une fois la mort d’un « african american » sous les mauvais traitements d’un policier blanc à Minneapolis qui est à l’origine des émeutes, des incendies et des pillages qui ont embrasé tout le pays et se propagent à présent dans le monde.

Ce dimanche 31 mai 2020

Cela pourrait être un dimanche comme les autres, mais il marque pour moi une date particulière, associée tous les six ans à la fête des Mères traditionnellement souhaitée le dernier dimanche du mois de mai…, excepté, comme cette année, quand elle tombe en même temps que la Pentecôte, la fête est alors repoussée au dimanche suivant… ce qui me chagrine, car j’aurais aimé une fois encore lier l’anniversaire de ma fille à cette fête.

Le premier accroc coûte 200 francs

Cette mention inscrite au frontispice des académies de billard a servi de titre au recueil de nouvelles d’Elsa Triolet en 1944. Elle a aussi été utilisée comme phrase codée par la radio de la résistance émise depuis Londres. Elsa Triolet, si elle était encore de ce monde, aurait probablement ouvert de grands yeux, ceux chantés par Louis Aragon, en apprenant le ralliement surprise de Gérard Collomb à la droite lyonnaise en vue du second tour des élections municipales. Une décision plus logique qu’il n’y parait.

Comediante tragediante

En piste ! en piste ! les artistes ! Tu vis, tu pleures, tu ris, tu meurs… Comediante, tragediante ! Pendant plusieurs années, c’est sur ce texte, accompagné d’une musique de cirque, que Guy Bedos faisait son entrée sur scène. Il tournait en rond comme s’il foulait la sciure d’un chapiteau, en éternel Monsieur Loyal. Loyal, il l’était. À ses convictions, à sa conscience de gauche, même si parfois il considérait qu’il fallait châtier ceux qu’il aurait voulus irréprochables. Moi qui ne sors pas beaucoup, le spectacle annuel c’était souvent le sien.