Simone et Yves

Ces deux-là ont des points communs avec Elsa et Louis, je vous laisse les trouver…

C’est un des couples les plus célèbres, les plus légendaires du cinéma français, à la fois pour leur amour, pour leur talent et bien sûr pour leur implication dans des combats politiques ou sociaux de leur époque. Ils ont laissé l’un et l’autre suffisamment de traces au cinéma et dans la chanson pour que, presque 30 ans après leur disparition, il soit presque superflu de les présenter.

Et maintenant ?

Au bout de 9 mois de gestation, la Convention citoyenne pour le climat va donc accoucher d’un rapport, soumis au vote de ses 150 membres tirés au sort, ce qui est supposé leur donner une plus grande légitimité que d’être élus par leurs concitoyens. Les techniciens de la lutte contre le réchauffement climatique ont, eux aussi, été soigneusement écartés des décisions, tout en étant consultés pour éclairer les débats de la Convention. Rien d’étonnant que les conclusions des commissions reprennent des thèmes déjà évoqués par les experts.

Les nouveaux enragés

Alors que l’on célèbre l’homme du 18 juin 1940, on oublie celui qui incarna l’ordre patriarcal après avoir bafoué les institutions républicaines en s’emparant du pouvoir en 1958 pour s’opposer à un putsch militaire téléguidé pour permettre son retour. Il fera régner pendant 11 longues années une chape de plomb sur une société française corsetée par le respect figé de valeurs dépassées. Dans une magnifique dénégation, digne d’être citée dans tous les manuels de psychanalyse, il s’écriait alors : « pourquoi voulez-vous qu’à 67 ans je commence une carrière de dictateur ? » Par orgueil, peut-être ?

Indéboulonnable

Le général de Gaulle s’est probablement retourné dans sa tombe en entendant Marine Le Pen revendiquer son héritage à l’occasion du 80e anniversaire de l’appel lancé à la BBC pour inciter les Français à continuer le combat contre l’occupant nazi. À peine moins surprenant, le ralliement de toute la classe politique, y compris l’hommage saugrenu de Jean-Luc Mélenchon que l’on a connu moins révérencieux. Au risque de nager à contre-courant, je me dois de nuancer fortement cet éloge, en distinguant très nettement l’homme du 18 juin 1940, qui a incarné l’honneur de la France, de l’autocrate qui a régné sans partage de 1958 à 1969 selon des choix contestables.