Ni pour ni contre bien au contraire

Parmi les nombreuses questions épineuses qui restent fichées au pied de l’exécutif, celle des élections municipales est une des plus délicates. Les faire trop tôt et risquer de se voir accuser de la mise en danger de la santé des électeurs, comme cela a été le cas pour le premier tour en mars dernier, juste avant le confinement, ou attendre un avenir qui pourrait ne pas être meilleur et laisser en suspens une question qui empoisonne les relations déjà tendues avec les politiques locaux, constitue un vrai dilemme.

Captation d’héritages

Les hasards de l’actualité font que nous assistons à au moins deux escroqueries simultanément, dans lesquelles des personnages indélicats tentent de s’approprier le prestige de grandes figures du passé sans la moindre vergogne. Tout d’abord, j’ai appris tout à fait fortuitement que 2020 avait été décrétée comme l’année « De Gaulle ». Les commémorations prévues par le président de la République actuel ont évidemment souffert de l’omniprésence du covid-19 qui a monopolisé la totalité des médias depuis l’apparition de la pandémie, mais il a quand même pu rendre hommage à son illustre prédécesseur dimanche dernier.

Halte au bronzage !

Excepté celui que l’on appelait autrefois le « bronzage paysan », qui découpait sur la peau la forme du Marcel en s’arrêtant en haut des bras, mais n’épargnait pas le visage et la nuque, ce qui explique aussi le surnom donné aux fermiers américains, les « red necks » dont le cou rougeaud symbolise les idées que l’on appellerait en France « bas du front ». Vous aurez droit aussi au bronzage cycliste, qui s’arrête à mi-cuisse, parce qu’il démontrera que vous n’êtes pas restés inactifs, que vous n’avez pas « bronzé idiot ».

Grain de sel

Ces 6 derniers dimanches, je me suis un peu planquée derrière mon petit dictionnaire du confinement qui n’avait rien d’exhaustif, mais, comme tout ouvrage de ce type, cela ne permettait pas à mes affects de s’exprimer vraiment.

Je ne me priverai pas de livrer les sentiments parfois contradictoires qui m’ont habitée, partagés, je n’en doute pas, par un très grand nombre de mes compatriotes.