Poule mouillée ?

On l’appelle le jeu du poulet en Amérique. Le perdant se fait traiter de « chicken ». Dans sa version hollywoodienne, le film mythique, « la fureur de vivre », met en scène la course des dégonflés où Jim, alias James Dean, est opposé à Buzz, chacun au volant de son bolide. Le dernier qui s’éjectera avant de tomber dans le ravin aura gagné. À ce jeu stupide, Buzz perdra la vie, tout comme James Dean dans la vraie vie, ou plutôt la vraie mort, mourra dans un accident de voiture avant la sortie du film.

David contre Goliath

Vous connaissez l’histoire, rapportée à la fois dans la Bible et dans le Coran. Ou comment un jeune berger, nommé David, vint à bout d’un géant, Goliath, le champion des Philistins, qu’il défia en combat singulier. Muni d’une simple fronde, David, qui allait devenir plus tard roi d’Israël et de Judée, et le père du roi Salomon, réussit à faire tomber Goliath d’un projectile bien placé en plein front et à l’achever avec sa propre épée. La parabole est devenue depuis l’exemple même du combat déséquilibré qui tourne à l’avantage du plus faible.

La règle du « je »

Un peu de grammaire et de conjugaison aujourd’hui. Ça ne peut pas faire de mal. J’ai mis un moment à comprendre ce qui me chiffonnait dans le tweet présidentiel destiné à soutenir le moral des troupes en attendant un possible reconfinement, provisoirement écarté. Pour ne pas être taxé de parti-pris, je cite in extenso les 137 caractères qui le composent, suivant en cela une contrainte technique ancienne désormais inutile : « J’ai confiance en nous. Les heures que nous vivons sont cruciales. Faisons tout pour freiner l’épidémie ensemble. »

À l’aide

Le premier confinement de ce drôle de printemps 2020, j’ai fait tout ce qu’on m’a demandé de faire… je me suis déplacée à 1 km de chez moi, pour une durée d’une heure (d’accord, j’ai un peu triché sur les horaires pour pouvoir élargir un peu mon bocal) sans jamais faire courir le moindre risque dans mes chemins de campagne, masque sur le nez, à aucun de mes concitoyens !