Le bonheur de Sophie

Connaissez-vous Sophie Cluzel ? Pour ma part, je ne connaissais guère que de nom la Secrétaire d’État, chargée des Personnes handicapées depuis 2017, avant de l’entendre dans la longueur il y a peu sur France Inter. Ce qui m’a particulièrement frappé, c’est son attitude, commune avec la plupart des soutiens du gouvernement, qui est de justifier tout ce que le pouvoir peut avoir mis en place, en dénigrant tout ce qu’il ne fait pas. Avec Sophie Cluzel, le verre ne descend jamais en dessous du niveau à moitié plein.

Passer les bornes…

Y a plus de limites, on entre dans le champ des abus, usage excessif, injustifié d’un droit, d’une prérogative, d’un privilège...

C’est un acte répréhensible aux yeux de la loi avec des pénalités modulées suivant les circonstances.

Il y a :

« Les abus de biens sociaux », qui consistent pour un dirigeant à faire de mauvaise foi, usage des biens ou des crédits d’une société pour un usage personnel, contraire à l’intérêt de la société ou pour favoriser une autre société où il a des intérêts.

La chance du débutant

Le président de la République affectionne particulièrement l’expression de « prendre son risque », lorsqu’il s’agit de miser avec l’argent des autres. Alors que la totalité des experts de santé lui recommandait de procéder à un nouveau confinement pour éviter que l’épidémie flambe excessivement et que le système hospitalier soit saturé au prix d’une aggravation de la situation sanitaire, il a décidé de ne pas décider. Ce qui en réalité est une décision, qui peut être lourde de conséquences, ce que je n’espère évidemment pas.

Vive l’égalité des chances !

Zut ! ça commençait bien. L’égalité, c’est un thème porteur, coco. Mais pas à Paris. Paris, c’est trop dans l’entre soi, dans l’élitisme. Et puis ça ne sort pas de l’ordinaire, du train-train, de la morosité due à la situation sanitaire et sociale. Tiens, a dû se dire le président, si j’allais à Montargis, parler d’égalité. Le discours de Montargis, comme celui des Mureaux, ça sonne bien, ça fait vraiment « région » comme on disait province autrefois. Et puis, non, si j’allais plutôt à Nantes ? Mais bien sûr ! faisons ça.