Amour… toujours
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le dimanche 6 février 2022 10:53
- Écrit par L'invitée du dimanche
La définition la plus simple, sentiment vif qui pousse à aimer quelqu’un, à lui vouloir du bien. Un peu bref pour un sentiment qui peut s’exprimer de mille et une façons en fonction des circonstances, et des « belligérants ».
Il est commun de penser que c’est dans la relation à la mère que se trouve la matrice de l’amour, le sentiment que ressent une mère pour son enfant contribue à l’attachement de ce dernier pour elle.
Quoi qu’il en soit, pour voir plus clair, on peut se référer à la classification inspirée de la mythologie, à savoir :
L’amour-passion illustré par Éros, l’amour amitié illustré par Agapè, l’amour profond illustré par Philia.
L’amour-passion supporte plusieurs déclinaisons, la fusion, la dépendance, il associe le désir physique à la complicité et au besoin d’échange. Il procède à l’idéalisation de l’autre, entraînant une dévalorisation de soi, on « tombe » amoureux, on installe l’autre sur un piédestal et l’on descend soi-même quelques marches ! On supporte mal le manque, les repères sont bousculés. Son intensité et sa durée dépendent de la force de la projection sur l’autre, sa réalité finit par s’imposer, la moyenne de cet amour est de six mois à deux ans !
Fondé sur le narcissisme et l’égocentrisme, le socle n’est pas suffisamment solide pour résister à la réalité de la vie à deux qui nécessite de regarder l’autre vraiment, avec ses défauts, ses qualités, avec la conscience d’exister soi-même aussi hors du couple.
Heureusement, il reste l’amour amitié qui s’ouvre vers l’extérieur, souvent c’est l’évolution d’une amitié sans ambiguïté qui petit à petit fait changer le regard pour installer le désir. Tout en étant complices, on s’écoute, on s’intéresse l’un à l’autre et au monde. On partage une passion, des valeurs communes, c’est le « bon » amour, à la dépendance se substitue un attachement nourri par une entente développée au fil du temps et des expériences partagées. Dérive possible, on finit par manquer de curiosité, on s’installe dans la tiédeur au risque de se lasser, jusqu’à ce que vienne l’envie de trouver des sensations fortes, et chercher l’amour-passion qui durera…
Ou encore l’amour profond, on vit « libres ensemble », on s’aime, on ne s’appartient pas, cela suppose une bonne compréhension de soi-même et de l’autre et une capacité de déjouer les pièges et les mécanismes qui nous lient au passé.
Dans les billets de l’été 2020, j’ai fait le tour de ces grands amoureux célèbres, de Juliette et Roméo en passant par Elsa et Louis, Jean-Paul et Simone, tous ces portraits sont l’illustration de ces formes de sentiments que j’ai essayé de décoder au plus court ! Il reste encore beaucoup de choses à dire de l’état amoureux qui touche tous les âges, quoi de plus attendrissant que les amours enfantines, qui font très tôt connaître l’emballement du cœur, le délice de l’attente, puis celui des retrouvailles aussi bien que la découverte de la jalousie jamais très loin de l’amour !
J’y reviendrai peut-être, en attendant, comme, paraît-il, chez nous tout finit par des chansons, laissez-moi vous chanter :
« Parlez-moi d’amour, redites-moi des choses tendres, parlez-moi d’amour, mon cœur n’est pas las de l’entendre… »
L’invitée du dimanche