Notre ami le roi

Lorsque Gilles Perrault publie en 1990 le récit biographique sur le roi du Maroc, intitulé « notre ami le roi », il s’agit de Hassan II, le père de l’actuel monarque du royaume chérifien, Mohammed VI. Il y décrivait la face cachée du régime marocain. Ce livre allait faire l’effet d’un Tsunami politico-diplomatique, ou encore selon une terminologie glaçante après-coup, celui d’un tremblement de terre. Aujourd’hui, le Maroc essaie de panser ses plaies et de faire face à la catastrophe pour l’humanité qui s’est produite. L’attitude du souverain marocain, si elle n’est pas critiquée ouvertement, pose cependant beaucoup de questions.

Les meilleures choses ont une fin…

Je veux parler de cette parenthèse estivale qui nous a fait visiter des sites exceptionnels, mais pas des merveilles du monde, puisque si huit d’entre elles ont été retenues, il en reste un grand nombre qui mériteraient d’être dans le classement. Le classement que j’ai retenu était dû à une organisation privée, souvent il recoupait le classement du patrimoine mondial de l’UNESCO le seul qui soit officiel !

Les douze heures de Saint-Denis

À quoi auront servi ces douze heures de discussion avec les représentants des partis politiques représentés à l’Assemblée nationale, à l’appel du président de la République ? À rien, selon les partis d’opposition, qui n’en espéraient pas grand-chose, et elles auront eu le seul mérite d’exister selon les partisans d’Emmanuel Macron, représentés par le porte-parole du gouvernement. On sait que le président adore ce genre de grand-messe, où il peut discourir à perte de vue et noyer ses interlocuteurs sous un flot de belles paroles qui n’engageront que ceux qui les croiront. Il aura fallu que François Bayrou fasse remarquer l’heure tardive pour que les discussions finissent enfin à 3 heures du matin.

Le pacte

C’est aujourd’hui que les enseignants se retrouvent officiellement dans leurs établissements respectifs, pour mettre en place avec leurs collègues les aspects collectifs de la rentrée scolaire. Individuellement, chacun a déjà préparé son travail de l’année et va essayer de donner le meilleur de lui-même pour la réussite des élèves. Une nouveauté cette année avec la distribution prévue de prospectus en quadrichromie aux professeurs pour les inciter à signer un pacte avec leur employeur afin d’exécuter des missions supplémentaires en échange d’une meilleure rémunération. Cette nouvelle version du « travailler plus pour gagner plus » institué par Nicolas Sarkozy pour contourner la faiblesse des salaires, ne semble pas faire l’unanimité, sinon contre elle.