La France « en voie de développement »

Nous nous enorgueillissons de faire partie du peloton de tête des pays qui comptent dans le monde, même si notre classement fondé sur le produit intérieur brut n’a cessé de reculer depuis le début de l’ère moderne, et que notre influence est en berne sur beaucoup de sujets. Le passage du cyclone Chido sur l’île de Mayotte devrait nous ramener à une certaine modestie. Il est impossible de dresser immédiatement un bilan des dégâts matériels et de dénombrer les morts et les blessés graves, mais cela risque de se compter par centaines ou même par milliers.

Vendredi 13, jour de chance ?

Je ne suis pas superstitieux, ça porte malheur ! Comment ne pas se poser la question de savoir si la nomination de François Bayrou au poste de Premier ministre, qu’il convoitait depuis qu’il a mis le pied à l’étrier de son poulain en 2017, est placée sous un bon ou un mauvais augure ? Les avis sur le caractère de porte-bonheur du chiffre 13 quand il tombe un vendredi sont partagés. Certains y voient au contraire un jour de malchance, qui serait dû à une origine possible de la superstition dans le fait que Jésus Christ a été crucifié un vendredi et que la Cène, son dernier repas, a eu lieu avec ses 12 apôtres, réunissant ainsi 13 convives.

Indulgences

Je profite de la vacance provisoire de l’actualité, suspendue à l’annonce faite à Marie, pardon, au peuple français, du nom du futur Premier ministre, par l’ange Gabriel, pardon, par Saint Emmanuel Macron qui fait durer son bon plaisir, pour revenir sur la réouverture de la cathédrale de Notre-Dame de Paris. Cet exploit de reconstruction en seulement 5 ans, nous le devons naturellement beaucoup plus aux petites mains et au travail des artisans ou compagnons qui ont su retrouver les gestes et les techniques des premiers bâtisseurs, qu’à l’action volontariste des politiques désireux de s’associer à un projet qui les dépasse.

Un café et l’addition

Le président Emmanuel Macron aurait déclaré que ceux qui ont voté la censure devront s’en justifier devant les électeurs, et en assumer les conséquences négatives. Si c’est le cas, il sortirait clairement de son rôle, mais il est devenu coutumier du fait. Il s’agirait d’une deuxième salve, tirée après l’échec de la première qui devait dissuader une partie des députés de renverser le gouvernement de Michel Barnier, en annonçant un « shutdown » apocalyptique qui n’a pas eu lieu. Cette fois, c’est la loi de finances spéciale qui donne lieu à une nouvelle tentative de désinformation, toujours pour stigmatiser l’opposition.