66 millions de candidats moins un

Françaises, Français, mes chers compatriotes, après avoir mûrement réfléchi, en mon âme et conscience, j’ai décidé de ne pas me présenter à l’élection présidentielle de 2017. En conséquence, je ne briguerai pas les suffrages d’une ou l’autre des différentes primaires qui se profilent dans un avenir proche. Je sais que pour certains d’entre vous ce sera une surprise et pour tout dire une déception. C’est pourquoi j’avais songé dans un premier temps à présenter cette non-candidature sous une forme plaisante, en adressant à Marianne une lettre de non-demande en mariage à la manière de Georges Brassens.

Arrête ton charre !

Ça faisait un moment que l’on n’entendait plus parler du ministre de l’Économie et des Finances, et pour parler franchement, ça ne me manquait pas plus qu’à vous. Le sémillant Emmanuel Macron a choisi un lieu symbolique pour effectuer sa rentrée en allant rendre visite au Fou du Puy, le ci-devant Philippe de Villiers, que l’on avait enterré un peu trop vite et qui conserve un pouvoir de nuisance en tant que supplétif du Front National. Les deux individus ont fait assaut de flagornerie et d’échange de bons procédés, chacun reconnaissant à l’autre une bonne dose de démagogie.

La paresse

Septième et dernier péché capital, c’est peut-être celui que je connais le mieux… et qui est sans doute le mieux partagé dans toute l’humanité.

 Dans sa définition générale, être paresseux c’est avoir une propension à ne rien faire, une répugnance à l’effort, au travail qu’il serait nécessaire de faire pour soi ou pour les autres. Le paresseux manque d’énergie, est apathique, montre un certain goût pour l’oisiveté, une force d’inertie évidente…

Les sales guerres

Une nouvelle fois, c’est une image d’enfant qui a fait le tour de monde et symbolisé toute l’horreur de la guerre. La photo du jeune Omran, âgé de 5 ans, visiblement sidéré par toute la violence qu’il vient de subir, le visage noirci par la fumée et rougi par le sang, montre concrètement les dégâts subis par la population d’Alep, une ville martyre, cible des bombardements menés par l’aviation syrienne avec la complicité et le soutien de Wladimir Poutine. On sait malheureusement qu’une fois retombée l’émotion, la communauté internationale reviendra à une forme d’indifférence, et que le sort de la guerre n’en sera pas changé.