La manie des classements

Pour la 24e année consécutive, le ministère de l’Éducation publie le classement des lycées en fonction de la réussite au baccalauréat. Il est permis de s’interroger sur la pertinence de cette diffusion puisque la plupart des établissements bien notés se situent tout naturellement dans les quartiers favorisés et ceux qui sont à la traîne dans les quartiers dits « difficiles ». À supposer que ces indicateurs soient fiables et que l’on puisse leur accorder une valeur prédictive, ils aboutiraient à renforcer le choix naturel des parents vers des lycées supposés plus prestigieux, un souhait le plus souvent impossible à réaliser.

On a gagné !

Mais ils n’ont pas perdu. Comme après une soirée de résultats d’élections, chacun des candidats ayant participé au débat de TF1 peut se targuer d’avoir tiré son épingle du jeu. En particulier, le simple fait d’avoir pu apparaitre à égalité avec les autres concurrents est une sorte de victoire pour deux d’entre eux. Hier soir, Marine Le Pen et François Fillon étaient des candidats « normaux », alors que le second est déjà mis en examen et que la première devrait l’être pour des détournements d’emplois au service de son propre parti.

La recette du quatre-quarts

Si le corps électoral était une pâtisserie, ce serait à l’heure actuelle un quatre-quarts, si l’on en croit les sondages. Ce que fait la rédaction de TF1 qui organise ce soir un débat limité aux principaux candidats mis en avant par les consultations organisées par les instituts spécialisés. Grosso modo, les forces en présence représentent chacune à peu près le quart des électeurs potentiels, alors que nous vivons depuis 1962 sous un régime majoritaire destiné à dégager des majorités absolues, là où beaucoup de démocraties sont dirigées par des coalitions.

Vive les mariés bis

Je voudrais ajouter à mon précédent recensement, quelques raisons avancées par les intéressés au mariage, dans la liste qui suit, chaque motivation est facilement contestable : faire un enfant, souvent il est déjà fait, porter son nom, la loi ne l’impose plus, faire plaisir aux parents, ils se sont déjà fait une raison, pour les cadeaux c’est un peu vénal, il ne me reste qu’une motivation assez générale parmi les gens interviewés : faire une fête, avoir une occasion de réunir tous ceux qu’on aime, occasion qui ne se présentera qu’avec son enterrement… !