Lindbergh et compagnies

Dans la chanson qu’il interprétait en 1968 avec Louise Forestier, Robert Charlebois énumérait un certain nombre de compagnies aériennes : Québec Air, Transworld, Nord-East, Eastern, Western, et Pan-American. Il allait même jusqu’à mentionner les compagnies de pigeons voyageurs et de tapis volants, mais ne faisait aucune allusion à cette compagnie américaine, United Airlines, qui vient de faire la une de l’actualité à deux reprises et pour des motifs peu glorieux. Comme c’est devenu la coutume, la compagnie pratique le surbooking, c’est-à-dire qu’elle vend plus de billets que le nombre de places que contient l’avion, comptant sur des désistements de dernière minute pour caser tout le monde.

L’homme qui ne voulait pas être aimé

« Je ne vous demande pas de m’aimer, je vous demande de me soutenir ». Que François Fillon se rassure, je ne l’aime pas. Pour être tout à fait franc, cela ne date pas d’aujourd’hui. Même avant d’apprendre les scandales dont il a été le principal bénéficiaire, je dois admettre qu’il avait déjà droit à toute mon antipathie du fait de la politique qu’il a menée en pleine harmonie avec son « patron », Nicolas Sarkozy, qui le traitait volontiers de collaborateur, en négligeant de souligner le zèle coupable dont il faisait preuve.

Chers voisins

Je veux plus particulièrement parler des miens, c’est-à-dire de tous ceux qui habitent à proximité de ma maison et que je suis appelée à rencontrer ou tout au moins croiser au quotidien. Nous sommes tous habitants d’un quartier qui, il y a 20 ans, était très rural, et qui, petit à petit, s’est vu enrichir d’habitations nouvelles. Leurs occupants pour la plupart sont de jeunes couples avec quelques enfants avec des revenus confortables étant donné le prix du terrain et des constructions.

Il revient et il n’est pas content

Qui donc ? Le shérif américain bien sûr ! il ne vous aura pas échappé que je ne suis pas candidat à l’élection présidentielle et que je ne suis pas tenu, par voie de conséquence, à donner un avis sur la question de la frappe américaine en Syrie de façon binaire, pour ou contre. Tout au contraire, j’ai le droit, et je m’en fais un devoir de réagir de façon plus nuancée, sans être taxé instantanément de collusion avec les uns ou les autres, protagonistes de cette question épineuse.