Dystopie
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le mercredi 2 mars 2022 10:56
- Écrit par Claude Séné
Le président Coluche nous a accordé une interview exclusive, dans laquelle il aborde les grands sujets d’actualité, dont je vais me faire l’écho, du moins dans les grandes lignes. Pour les détails, je vous laisse avoir recours à vos canaux d’information favoris, qui ne manqueront pas de reprendre ce scoop dans leurs éditions habituelles. Michel Colucci a tenu à évoquer avant toute chose sa solidarité avec son collègue et ami, Volodymyr Zelensky, « un petit gars à qui j’ai tout appris » nous confiait-il, et qui reprend le flambeau en dirigeant son pays bien mieux que les professionnels de la politique, « suivez mon regard » ajoutait le président Coluche.
Un compliment qui devrait aller droit au cœur du président ukrainien, de la part d’une personnalité incontournable, réélue sans discontinuer depuis 1988 où il accédait au pouvoir suprême en France à la surprise générale, avec un programme tenant dans une formule lapidaire : « votez pour moi et pour leur foutre au c.. » Alors a commencé contre toute attente cette période que l’on désigne depuis sous le nom des quarante radieuses, où les Français n’ont pas vu augmenter la prospérité économique comme dans les trente glorieuses, mais monter le niveau de rigolade, ce qui n’est déjà pas si mal. Le président Coluche sortait d’un conseil de défense qui réunissait autour de lui le Premier ministre inamovible, Thierry le Luron, dont le président souligne le rôle décisif, et qui se trouve être également son épouse, le ministre de la défense, Alain Souchon, le ministre de l’Intérieur, Laurent Voulzy, la ministre de la Culture et des Enfoirés, Roselyne Bachelot, le ministre de l’Éducation, Gérard Jugnot, celui de la Santé, chargé des Restos du cœur, Thierry Lhermitte, la ministre d’État, en charge de la déconnade, Josiane Balasko, et le ministre des Cafés-tabacs la civette, Renaud, que l’on ne présente plus.
Le président Coluche a résumé la situation en indiquant qu’il allait « bigophoner » à ce vieux Vlad pour lui proposer de régler ça au baby-foot, « je le prends quand il veut », ou aux fléchettes, où « il ne craint personne », nous a-t-il dit. De toute façon, a-t-il ajouté, « je n’ai rien à perdre, je suis un miraculé depuis cet accident de moto qui a failli me coûter la vie en 1986. Je considère que tout ce qui m’est arrivé après, c’est du rabe, un bonus, une partie gratuite. Et si je ne peux pas abolir la misère, je peux la rendre plus supportable, que chacun mange au moins à sa faim, possède un toit et puisse rigoler ne serait-ce qu’une fois par jour, tant que je serai capable de trouver un truc marrant à raconter. Alors, est-ce que je vais demander à rempiler 5 ans de plus ? La réponse est oui : quand les Français en auront marre de ma tronche, ils sauront bien me le dire à grands coups de pompes dans le train ».