Les caprices des dieux
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le dimanche 13 septembre 2020 10:08
- Écrit par L'invitée du dimanche
Je veux parler de ceux que j’ai rarement rencontrés au cours de mon cursus scolaire, lettres modernes, et qui peuplent la mythologie gréco-romaine, celle la plus proche de notre culture occidentale.
Les mythes, récits merveilleux, légendaires, d’histoires extraordinaires posant un problème concret, nous sont parvenus par les textes les plus anciens à travers les épopées d’Homère et les poèmes épiques d’Hésiode entre autres, par les arts picturaux et par les monuments sacrés.
La mythologie grecque a été créée à partir des religions primitives du peuple de Crète dont la civilisation croyait que tous les objets de la nature possèdent un esprit voire des pouvoirs magiques…
L’homme, ne comprenant pas les origines de son espèce, a inventé une histoire destinée à satisfaire sa curiosité, tout ce qui ne peut se justifier trouve une solution fictive dans le récit du mythe dont la fonction est de donner une réponse non rationnelle.
Le mythe présente des similarités d’un bout à l’autre du globe, il révèle des invariants psychologiques, des représentations mentales communes à toute l’humanité, « il prend valeur de leçon humaine précisément parce qu’il se situe dans un monde d’exception, dans un monde grandi et lointain, dans le monde des symboles » J.de Romilly… L’homme est inscrit dans un espace, il cherche à comprendre où est sa place.
Les dieux grecs incarnent des valeurs positives ou négatives, leurs mythes, reflets de l’humanité, de ses forces, de ses faiblesses intemporelles, leur confèrent un langage universel.
Le mythe, médiateur de la connaissance, à partir d’un récit populaire adapté à tout public par sa symbolique, sa métaphore, permet d’amortir l’inquiétude obsessionnelle et personnelle de l’enfant en lui proposant des thématiques qui le préoccupent le plus souvent, identité, parricide, inceste, fratrie, justice, mort… l’élaboration de la psychanalyse avec Freud, Jung… a su en saisir l’importance.
Il existe un nombre impressionnant de dieux, de demi-dieux, de héros… voici sommairement leur origine.
Ouranos (le ciel) et Gaia (la terre) ont engendré 12 titans, 3 cyclopes, 3 Hécatonchires. Ouranos, par peur d’être détrôné, enferme les cyclopes et les Hécatonchires dans les enfers. Gaia, furieuse, appelle les titans à se rebeller. Cronos va castrer son père, le sang coule et donne naissance à des divinités monstrueuses et à la déesse Aphrodite. Cronos succède à Ouranos, se marie avec sa sœur Rhéa, ils auront les premiers dieux olympiens, dont Héra et Zeus. Cronos à son tour ayant peur d’être détrôné avale ses enfants, sauf Zeus sauvé par sa mère. Il s’en suivra un combat terrible entre les titans et Zeus, les titans seront réduits à l’impuissance, la terre et le ciel n’obéiront plus qu’à un seul maître, Zeus, dieu souverain, suprême intelligence de l’univers, qui veillera à maintenir l’équilibre entre les parties, veillant à la conservation de l’ordre moral et physique !!!
Laissant de côté les divinités du ciel, de la terre, de la mer… dans les dimanches à venir pour combler mon ignorance (il n’est jamais trop tard) j’irai rencontrer les 12 dieux olympiens, renommés par les Romains à savoir :
Zeus-Jupiter, Aphrodite-Vénus, Apollon-Apollon, Poséidon-Neptune, Artémis-Diane, Arès-Mars, Hermès-Mercure, Athéna-Minerve, Héra-Junon, Dionysos-Bacchus, Déméter-Cérès, Hestia-Vesta.
L’invitée du dimanche
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