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Amour, toujours l’amour…
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le dimanche 17 février 2019 10:27
- Écrit par L'invitée du dimanche
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Saint-Valentin oblige, mais aussi le besoin de dépasser sans pour autant les oublier les manifestations de haine raciale antisémite ou homophobe en augmentation, reposons-nous un peu avec l’amour.
Ce sentiment, cette émotion, cette réaction affective intense qui nous pousse vers quelqu’un a ouvert quelque chose, est le moteur essentiel de toute vie humaine. Il n’y a pas six ou sept merveilles du monde, disait Prévert, il n’y en a qu’une, c’est l’amour.
Tout commence, en faisant simple, peut-être avec l’amour maternel, qui crée un sentiment intense d’attachement qui d’un point de vue psychanalytique provoquerait le besoin d’aimer et d’être aimé, besoin égoïste pour combler le manque du premier amour.
On peut le décliner à l’infini, il ne nous lâchera pas de sitôt ! L’amour partagé, l’amour clandestin, secret ou caché, contrarié, déçu, voire interdit, charnel, spirituel, pluriel, platonique… sans oublier les « amours enfantines ». Difficile d’oublier ces premiers émois qui vous bouleversent dès la maternelle quand votre amoureux en culottes courtes passe le portail de la cour. C’est le début de toute une vie sentimentale, avec ses bonheurs et ses malheurs, ses jalousies et ses regrets, ses frustrations, ses plaisirs comme ses tourments !
Aragon, ce grand amoureux, « fou d’Elsa », même s’il a osé dire qu’il n’y a pas d’amour heureux, y a pourtant puisé ses inspirations ! Et avec lui, les écrivains, les poètes, les peintres, les musiciens, tous les arts depuis la nuit des temps lui ont rendu grâce.
En guise de cadeau pour cette fête de l’amour, j’invite, à voir, à lire, à écouter, quelques marques des plus beaux hommages à l’amour.
On peut :
Commencer par admirer les baisers les plus célèbres : « Kiss V » de Roy Lichtenstein, « les amants » de Magritte, « le baiser » de Rodin, « dans le lit, le baiser » de Toulouse-Lautrec, « Birthday » de Chagall, et plus contemporain, « Kissing coppers » de Banksy…
Continuer par relire Ronsard « à Cupidon », Éluard, « je t’aime », Hugo, « Lise », Rimbaud « rêve pour l’hiver », Verlaine « mon rêve familier », Musset « l’Andalouse », les sources sont inépuisables….
Et comme en France tout finit dit-on par des chansons, finir par écouter avec plaisir, se laissant aller à ses émotions et peut-être à sa nostalgie, « la foule » « vertige de l’amour » « je l’aime à mourir » « ma préférence » « que serais-je sans toi » « dis quand reviendras-tu »… et laisser à Brel la conclusion de mon billet « quand on a que l’amour à offrir en partage…. Alors sans avoir rien que la force d’aimer, nous aurons dans nos mains, amis, le monde entier ».
Petit clin d’œil : au pluriel, les amours sont féminines comme les délices et les orgues !!!
L’invitée du dimanche