Légitime violence ?

J’insiste sur ce point d’interrogation, car il me semble qu’en dehors de quelques cas bien ciblés, la violence ne fait pas avancer les causes qu’elle prétend promouvoir. Un incendie volontaire a détruit hier une caserne de gendarmerie près de Grenoble, causant de gros dégâts matériels, et fort heureusement aucune victime, si l’on excepte une légère intoxication due à la fumée. Cet acte a été revendiqué sur une plateforme Internet par un groupe d’extrême gauche qui motive son action par la solidarité avec les accusés qui passent en jugement en ce moment pour leur participation à la contestation de la loi travail en 2016.

C’est pas la rue qui fait la loi…

… C’est la loi qui pousse à la rue ! Tatatin ! Air connu, à chanter sur la musique de Renaud, « Dès que le vent soufflera », dans les cortèges de protestation contre les ordonnances scélérates réformant le droit du travail. Emmanuel Macron n’attend même pas de connaître l’ampleur de la nouvelle mobilisation populaire pour disqualifier à l’avance le mouvement de résistance contre les attaques tous azimuts qui vont frapper les salariés, les retraités, les chômeurs, les étudiants, les fonctionnaires, les précaires et j’en passe.

Ayez confiance !

Je lisais l’autre jour un article qui tentait de comprendre la crise de confiance des Français vis-à-vis des campagnes de vaccination envisagées par la nouvelle ministre de la Santé, et d’une manière générale, à l’égard des professionnels médicaux. Son auteur, un professeur de psychiatrie qui fait autorité dans son domaine expliquait ce phénomène par la peur, qui selon lui, empêchait les gens d’avoir un comportement rationnel en la matière. Sans prononcer le mot, il décrivait tous les symptômes d’une phobie qui altérait le jugement de ses concitoyens.

La merguez de la discorde

Je ne verserai pas de larmes de crocodile sur la dispute existentielle qui oppose les dirigeants du Front national en ce moment, sur un épisode connu sous le nom de « couscousgate ». L’objet du délit, c’est une photo sur laquelle figure le vice-président du parti d’extrême droite en train de déguster un couscous dans un restaurant de Strasbourg. Tollé chez certains militants traditionalistes, qui y voient l’illustration de la trahison incarnée par le conseiller et l’inspirateur de la ligne idéologique suivie par leur parti aux élections présidentielles.