Trop, c’est trop !

Cette fois, la coupe est pleine. Le président a été bien trop gentil avec eux. Il leur a organisé de jolis débats, il a laissé entendre qu’il pourrait rendre aux retraités une partie du pognon de dingue qu’il leur a piqué, pas tout, il ne faut pas déconner quand même, et qu’est-ce qu’ils ont fait pour le remercier ? Ils lui ont gâché son week-end à la neige, les vacances qu’il prenait pour récupérer de ses congés au Kenya, où il avait été obligé de se rendre, pas pour son plaisir, hein, mais pour sauver la planète.

Des mots toujours des mots encore des mots

Je ne peux me dégager à la fois de leur importance et de leur pouvoir, il y a déjà quatre ans *un de mes billets leur était consacré. C’est peut-être parce qu’avec les années, ils commencent à vouloir m’échapper, et que j’ai envie de tout faire pour les retenir !

Ces suites de sons ou de caractères graphiques formant une unité de sens que sont les mots ont fait leur apparition à l’ère de l’Homo sapiens, passant des grognements à des sons articulés, signant la fin de la Préhistoire et commençant l’Histoire de l’humanité.

La belle jeunesse

Quand on avance en âge, sinon en sagesse, il est réconfortant de constater que la relève est assurée. Les manifestations pour le climat qui ont eu lieu dans le monde entier, mobilisant plus d’un million de jeunes, en sont un exemple frappant. La jeune Suédoise Greta Thunberg, à l’origine de ce mouvement, n’a que 16 ans et apparait déjà comme possible prix Nobel de la paix. Malgré un physique de petite fille, elle fait preuve d’une maturité surprenante, et son niveau de réflexion pourrait en remontrer à beaucoup d’adultes, étonnant jusqu’à son propre père.

Filer à l’anglaise

L’expression bien connue désigne une façon discrète de s’éclipser sans prendre congé de son hôte, avec quelques connotations péjoratives. Le moins que l’on puisse dire c’est que nos amis anglais n’ont pas pris tant de précautions pour quitter la communauté européenne après un vote populaire que l’on peut considérer comme largement biaisé. La pauvre Teresa May en a perdu la voix à force de s’acharner à demander le soutien de sa majorité pour approuver une convention de divorce âprement négociée avec les Européens. Et elle persévère diaboliquement et de façon suicidaire à quêter l’approbation d’une opinion qui ne veut ni du deal, ni du non-deal.