Crimes de guerre, mensonges d’état

L’armée russe s’est retirée des zones de combat autour de la capitale ukrainienne qu’elle n’est pas parvenue à prendre, mais son départ a révélé les corps des civils qu’elle a exécutés sommairement, notamment à Boutcha, avant de refluer. Ces massacres en règle font suite aux nombreuses victimes déjà enregistrées dans les villes assiégées, autant par les destructions massives d’immeubles que par des tirs visant explicitement les populations. Ces représailles contre des habitants n’ayant eu de tort que de ne pas se soumettre à l’envahisseur sont odieuses et ignobles, et le pouvoir russe y ajoute le mensonge.

Autopsie d’un homicide

Voici comment Clément Lanot, un journaliste indépendant, rendait compte le 28 mars dernier sur Twitter de la mort d’un homme à Sevran dans la région parisienne : « Samedi, la police a ouvert le feu sur un homme après le vol d’un camion. Il est décédé ». Comme souvent en pareil cas, les rumeurs ont circulé et des manifestations se sont produites, donnant lieu à cinq nuits consécutives de violences et d’affrontements avec la police. Des voitures et des poubelles ont été incendiées, et des projectiles lancés sur les forces de l’ordre ainsi que des tirs de mortier d’artifice.

Dans les nuages

Impossible de les oublier au-dessus de notre tête, on les scrute souvent pour essayer de deviner quel temps ils nous présagent, avec plus ou moins de bonheur, car ils n’en font qu’à leur tête !

Certains savent les reconnaître, les météorologistes les analysent pour faire des prévisions et les classent en 10 genres selon leur altitude qui varie de 500 m à 12 000 m.

Il y a les nuages de haute altitude, les cirrus de 6000 à 12 000 m et - 40 °C, les nuages d’étage moyen, les altos, responsables de faibles précipitations, mais s’étendant sur de grandes surfaces et puis les nuages d’étage inférieur, les stratus ou cumulus, composés d’eau liquide.

Marioupol, l’enjeu humanitaire

Il reste encore environ 150 000 civils pris au piège dans ce qui reste de la ville ukrainienne de Marioupol, presque entièrement rasée par les missiles et les tirs d’artillerie lourde, et dont les habitants commencent à manquer de tout. Le symbole de ce désastre humanitaire, c’est la destruction massive du théâtre de la ville, où s’était réfugié environ un millier de personnes, cherchant à échapper au déluge de feu frappant leurs habitations. Le bilan provisoire fait état de 300 morts, et il sera probablement plus élevé quand on aura pu déblayer les gravats sous lesquels les corps sont ensevelis.