Politique fiction

Pour nous, français, il est assez difficile de se représenter les relations historiques entre l’Ukraine et la Russie, leur histoire commune aux différentes époques, que ce soit l’empire des Tsars, ou l’Union des républiques socialistes soviétiques pour ne citer qu’eux deux. Je me risque donc à une comparaison faisant appel à ce que l’on appelle une dystopie, une histoire réinventée, telle qu’elle aurait pu se passer, et ses conséquences sur la période contemporaine. Imaginez-vous donc une Italie dans laquelle l’extrême droite de Mateo Salvini, qui a exercé conjointement le pouvoir entre 2018 et 2019, aurait évincé son allié du mouvement 5 étoiles, pour régner en seul maître sur l’Italie.

Si on chantait !

Tous les moyens sont bons pour manifester à la fois le soutien au peuple ukrainien en guerre, et d’une façon plus large exprimer le refus de la guerre où qu’elle soit ! Les chansons, véritables messages le plus souvent populaires, ont, depuis longtemps, à chaque événement d’affrontements militaires, véhiculé protestations et soutiens. Elles sont si nombreuses, que j’ai dû choisir dans ma playlist personnelle.

Sortie du folklore populaire, « giroflée, girofla » apprise pendant mon adolescence, a largement contribué à générer un antimilitarisme qui ne m’a jamais quittée.

Une lueur d’espoir

Ce n’est pas encore le bout du tunnel en Ukraine, loin de là, mais si on lit entre les lignes les déclarations de l’adjoint du chef d’état-major russe, il est permis d’envisager le début d’un changement de stratégie de l’agresseur, qui pourrait être le prélude à des pourparlers en vue d’arrêter les hostilités. En annonçant que l’armée russe va se concentrer désormais sur la « libération » du Donbass et de l’est de l’Ukraine, il admet implicitement que l’objectif premier de conquérir la totalité du territoire ukrainien et d’y installer un pouvoir fantoche au service de Wladimir Poutine est désormais inaccessible.

Le symbole et le droit

Le président de la République en exercice, Emmanuel Macron, n’a pas une minute à lui pour faire campagne en vue de sa réélection. Il est obligé d’envoyer des sous-fifres, révérence gardée pour son Premier ministre si peu charismatique, pour le représenter auprès de ses partisans afin d’assurer un service minimum. Il a cependant trouvé un instant pour s’exprimer publiquement sur la mise en berne des drapeaux en Corse pour saluer la mémoire d’Yvan Colonna au moment du retour de sa dépouille dans l’île. Il a qualifié ce geste de faute, et l’a trouvé « inapproprié ».