Des mots toujours des mots encore des mots

Je ne peux me dégager à la fois de leur importance et de leur pouvoir, il y a déjà quatre ans *un de mes billets leur était consacré. C’est peut-être parce qu’avec les années, ils commencent à vouloir m’échapper, et que j’ai envie de tout faire pour les retenir !

Ces suites de sons ou de caractères graphiques formant une unité de sens que sont les mots ont fait leur apparition à l’ère de l’Homo sapiens, passant des grognements à des sons articulés, signant la fin de la Préhistoire et commençant l’Histoire de l’humanité.

Même si les travaux pluridisciplinaires sur l’origine de la parole et du langage sont parfois en désaccord, ce qui est certain c’est par la liaison entre le développement du cerveau et de son équipement vocal, larynx et pharynx, avec la station bipède que l’on est passé du geste à la parole, utilisant l’expression faciale, le mime des actions et des objets pour en arriver à un langage articulé.

L’organisation des voyelles et consonnes permet de créer un nombre illimité de mots, leur assemblage a construit des phrases porteuses de sens de plus en plus précises, mais ayant toujours la même fonction, celle de permettre la communication, maintenant les relations sociales. La preuve en est que 65 % du temps à parler est consacré à des sujets sociaux, qui fait quoi ? Avec qui ? Ce que j’aime ? Ce que je n’aime pas, etc.

Toujours dans un souci de communication, de partage et de commerce, le langage oral a trouvé sa représentation graphique, les peintures rupestres en sont les prémices, et pictogrammes et hiéroglyphes en sont la suite logique. Ainsi est advenue l’écriture qui représente le langage à travers l’inscription de signes sur des supports variés.

Son développement a débouché sur la création des langues, on en compte plus de 504 dans le monde, chacune ayant sa spécificité c’est-à-dire son vocabulaire, sa grammaire son écriture.

L’apprentissage du mot n’est pas inné, pour apprendre il faut observer son prochain, et quand il parle le copier, tous les enfants font l’apprentissage de la langue avec les mêmes étapes. On a inventé le langage des signes pour malentendants, et l’écriture en braille pour les non-voyants, utilisant la capacité gestuelle pour les uns, et la sensibilité tactile pour les autres pour donner à chacun la maîtrise de la langue, et par là le développement de sa pensée liée indéfectiblement à la capacité de parler. « Les mots sont des idées » écrivait La Fontaine.

J’avais prévu un aspect un peu plus drôle de l’usage que l’on peut faire des mots, mais j’ai atteint leur nombre maximum imposé, j’essaierai peut-être alors de vous faire sourire dimanche prochain, en attendant je vous laisse juge pour savoir si j’ai respecté le précepte de mon ami Boileau : « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément ».

*billet du 25/01/2015 à retrouver si vous voulez à partir du calendrier du blog ou en cliquant ici

L’invitée du dimanche

Commentaires  

#2 jacotte86 17-03-2019 11:55
pour cela il faut être très sage et avoir des bras...pas de bras...pas de bonbon
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#1 Claude 17-03-2019 10:34
Eh oui, les paroles, paroles, sont toujours là, mais on attend encore le caramel, les bonbons et le chocolat promis...
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