Persécution et parano
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- Publié le vendredi 24 mai 2024 09:26
- Écrit par Claude Séné

« Ce n’est pas parce que l’on est parano que l’on ne peut pas être réellement persécuté ». Je crois bien avoir inventé moi-même cet aphorisme, mais si quelqu’un lui reconnait un fond de vérité, je veux bien lui en attribuer la paternité. Il me semble que cette idée m’est venue lorsqu’a eu lieu ce scandale retentissant mettant en cause deux anesthésistes du CHU de Poitiers, accusés d’avoir volontairement inversé les branchements des gaz et provoqué la mort de leurs patients. À l’époque, pour se disculper, ils avaient déclaré : « ils sont complètement paranos, la preuve, ils nous persécutent ».
La raison du plus fort
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le jeudi 23 mai 2024 10:51
- Écrit par Claude Séné

L’Espagne, l’Irlande et la Norvège ont annoncé conjointement leur reconnaissance de l’état de Palestine, portant à 142 sur 193 le nombre de pays membres de l’ONU qui ont déjà franchi le pas, auquel devrait se joindre prochainement la Slovénie, mais pas la France, qui soutient cependant une solution à deux états pour régler le conflit israélo-palestinien. La logique voudrait que nous commencions par reconnaitre l’état Palestinien, et son droit à vivre en paix avec son voisin, dans des frontières sûres et reconnues, de part et d’autre. Si la diplomatie française est favorable sur le principe à cette reconnaissance, elle estimerait que « ce n’est pas le moment ».
L’œil du cyclone
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le mercredi 22 mai 2024 11:00
- Écrit par Claude Séné

Pendant que le président de la République vole au chevet de sa belle province calédonienne en proie à des troubles inédits depuis la fin des années 80 du siècle dernier, en compagnie de trois de ses ministres, un semblant de retour au calme précaire a l’air d’être rétabli dans l’archipel, où l’état d’urgence est toujours en place, au moins jusqu’à lundi. Emmanuel Macron a décidé de se rendre en personne sur le terrain, officialisant ainsi un aveu d’échec des autorités chargées jusqu’ici de gérer la crise et une situation presque insurrectionnelle. C’est un geste symbolique qui arrive après la bataille pour partie, et peut-être trop tôt pour esquisser une sortie acceptable pour les parties en présence.
La justice peut-elle passer avant la raison d’État ?
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le mardi 21 mai 2024 10:56
- Écrit par Claude Séné

C’est l’éternelle question remise en lumière par la démarche du procureur de la Cour pénale internationale, visant à émettre des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, ainsi que son ministre de la défense, Yoav Gallant, en « compagnie » de trois principaux leaders du Hamas. Une demande interprétée comme une tentative de mettre sur le même plan des représentants d’un état réputé démocratique et des dirigeants d’un groupe terroriste ayant accédé au pouvoir par la force. C’est à cette aune qu’il faut mesurer la réaction du président Joe Biden, en campagne pour sa réélection, qui a qualifié cette demande de scandaleuse en réitérant son soutien inconditionnel à l’État d’Israël.