Fatalité ?

Quand des catastrophes telles que les inondations qui ont frappé l’Espagne dans la région de Valence ces jours derniers se produisent, le premier réflexe, une fois passée la sidération causée par un tel phénomène meurtrier, c’est d’invoquer la fatalité, tant nous nous sentons dépassés par l’ampleur d’un tel aléa climatique. Pour les habitants pris au piège de ces crues sans précédent, c’est le ciel qui leur est pratiquement et concrètement tombé sur la tête. Il est tombé l’équivalent de plusieurs mois de précipitations en quelques heures dans un périmètre réduit, empêchant évidemment l’infiltration de la pluie dans les nappes souterraines.

Le boulet

En France, nous connaissons Gaston Lagaffe, cet éternel adolescent boutonneux imaginé par Franquin, dont la philosophie de vie se résume à son célèbre « m’enfin ! ». Aux États-Unis, c’est l’actuel président, Joe Biden, qui joue un rôle un peu similaire en accumulant les bourdes, celles-là mêmes qui ont conduit le parti démocrate à le « débrancher » en juillet dernier au profit de sa vice-présidente, Kamala Harris. Sa dernière sortie pourrait causer un dommage irréparable à la candidature Harris, à moins d’une semaine du scrutin. Tout est venu d’une « plaisanterie » de très mauvais goût d’un humoriste pendant un meeting de soutien à Donald Trump, qui comparait Porto Rico à « une île flottante d’ordures ».

Noyer son chien

Cela fait longtemps que le torchon brûle entre le gouvernement israélien et l’Organisation des Nations Unies, ce qui vouait à l’échec les tentatives de rapprocher les points de vue sur la mise en place d’une aide humanitaire pour les populations civiles dans les territoires occupés. L’ONU est représentée dans la région par l’UNRWA, une agence chargée de la distribution des vivres et des médicaments à l’usage des réfugiés palestiniens, et qui a déjà bien du mal à exercer sa mission pendant ces périodes de bombardements intenses et de déplacements de population. Depuis un an, l’UNRWA était accusée de protéger les membres du Hamas, et même d’avoir participé à l’attaque du 7 octobre 2023.

Des 200 familles aux 147 milliardaires

Les discussions budgétaires auront eu le mérite de faire tomber un certain nombre de masques et de faire ressortir un clivage que certains tentaient de considérer comme dépassé entre la gauche et la droite, au nom d’un supposé « bloc central », qui ne réunit guère que des contradictions. Ce sont les soutiens d’un gouvernement formé de bric et de broc qui sont les plus empressés à déposer des amendements visant à détricoter le projet présenté par Michel Barnier. L’examen de la partie recettes, comme prévu, n’a donc pas pu se dérouler en totalité à l’Assemblée nationale.