Petite musique de chambre

Cette petite musique dans la chambre, c’est celle de la playlist de France Inter, cette bande musicale qui signe de façon immédiate un mouvement de grève sur l’antenne de la radio préférée des Français au moment de la matinale. Comme eux, j’aime bien me réveiller avec les journalistes et les chroniqueurs de France Inter dont j’apprécie en général la liberté de ton. Comme d’habitude, le sujet qui fâche, c’est le nerf de la guerre. Pour remercier le service public de ses efforts pour informer et distraire le public, le gouvernement a décidé de serrer la vis de la pompe à phynances.

Le malheur est dans le pré !

Même si certains y trouvent le bonheur, tous ces néo ruraux fuyant la vie difficile en ville et ceux qui voulaient se reconvertir, orienter leur vie vers des valeurs plus essentielles… (cf. mon billet du 18 aout) il y a aussi hélas du malheur dans ce pré qui touche de près ceux qui ne l’ont jamais quitté, car leurs racines y sont bien implantées, je parle de ceux qu’on appelait avec parfois un peu de mépris « les paysans » et plus souvent maintenant « les agriculteurs ».

Qu’est-ce qu’on a fait des tuyaux ?

« Des lances et de la grande échelle… pas de panique il nous les faut ! » Je vous l’accorde, quand Sacha Distel chantait en 1966 L’incendie à Rio sur un air de Bossa nova, il n’apportait pas une contribution décisive au Panthéon de la littérature francophone. C’est pourtant l’image qui me vient à l’esprit quand j’observe les efforts désespérés de notre président capitaine des pompiers, assisté de son gouvernement recyclé en brigade du feu qui tente tant mal que bien d’éteindre les foyers avant la grande journée d’action du 5 décembre.

Misère !

« Sur des paroles de Jean-Louis Chautard et Gérard Grandjean et une musique de Pierre Bénichou et Marie Grospierre », Coluche nous chantait la dénonciation de la misère par ceux que l’on appellerait aujourd’hui des bobos droits-de-l’hommistes. Si l’envie saugrenue vous venait de donner quelques piécettes au SDF qui fait la manche au coin de la rue, méfiez-vous. Cela peut vous coûter cher. C’est la mésaventure arrivée à un Toulousain qui a écopé d’une amende de 100 euros pour avoir donné 70 centimes à une mendiante dans la gare de Matabiau.