Chez Casto y a tout ce qu’il faut
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le mardi 6 septembre 2016 09:51
- Écrit par Claude Séné
Mais qu’est-ce qui peut expliquer que Robert Rochefort ait choisi une enseigne archiconnue de bricolage de la région parisienne pour se livrer à une activité généralement solitaire que l’on nomme pudiquement onanisme depuis la tradition biblique attribuée à Onan qui détourna sa semence de sa destination de procréation ? Selon l’intéressé, il utiliserait cette pratique pour évacuer le stress. On imagine facilement qu’être vice-président du Modem sous les ordres de François Bayrou ne doit pas être de tout repos. Et ses affaires ne vont pas s’arranger puisque le maire de Pau lui a demandé sa démission, après être « tombé des nues » devant cette affaire « folle » et « grave ».
J’avoue avoir un certain goût pour les magasins de bricolage, mais je n’avais jamais perçu la charge érotique dégagée par les équipements électroportatifs, bien que, à la réflexion, une belle perceuse pourrait donner des idées à certains. Circonstance aggravante, le vigile qui a surpris Robert Rochefort en pleine action a constaté la présence de deux adolescentes à proximité, ce qui lui a valu d’être accusé d’exhibitionnisme auprès d’enfants, alors qu’elles n’ont rien vu. Il n’empêche, ça fait désordre, et l’on a peine à imaginer que ce politique, bien sous tous rapports, s’adonne régulièrement à cette activité en public. Robert Rochefort, en sus de ses responsabilités au Modem, est également député européen, vice-président de la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs, après avoir dirigé pendant 22 ans un observatoire économique de renom, le Credoc.
Plus rien ne devrait pourtant plus nous étonner après les scandales qui ont touché DSK, et au moment où Jérôme Cahuzac est en train de comparaitre pour ses comptes cachés qui ont permis sa fraude fiscale, et qui tente de noyer encore une fois le poisson en invoquant les mânes de Michel Rocard, qui n’en peut mais. L’actualité nous rappelle aussi opportunément que l’ancien président Sarkozy, candidat à la primaire de la droite et du centre, traine toujours ses casseroles judiciaires et reste sous la menace d’un procès en correctionnelle, comme le lui a fait gentiment remarquer son ancien premier ministre François Fillon. Passons aussi sur la condamnation d’un autre candidat, favori des sondages, Alain Juppé, et celle de l’ancien président Chirac que cela n’empêche pas d’être très populaire depuis qu’il a quitté ses fonctions. Un exemple à méditer pour François Hollande au moment où il devra faire le choix de se porter ou non candidat à sa propre succession.