Les meilleures choses ont une fin…

Je veux parler de cette parenthèse estivale qui nous a fait visiter des sites exceptionnels, mais pas des merveilles du monde, puisque si huit d’entre elles ont été retenues, il en reste un grand nombre qui mériteraient d’être dans le classement. Le classement que j’ai retenu était dû à une organisation privée, souvent il recoupait le classement du patrimoine mondial de l’UNESCO le seul qui soit officiel !

Il resterait à visiter l’Acropole, l’Alhambra, Sainte-Sophie, le phare d’Alexandrie, le colosse de Rhodes, les jardins suspendus de Babylone, pourquoi pas le Kremlin sans son locataire !

Le monde entier regorge de témoignages du génie humain.

Cela étant, j’aimerais faire une large parenthèse à l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture) créée en 1945, elle regroupe 204 pays membres et neufs associés. La convention de 1972 encourage la protection et la préservation du patrimoine culturel et naturel à travers le monde considéré comme ayant une valeur exceptionnelle pour l’humanité. Par exemple, un type de construction ou de paysages, une période de l’histoire humaine, des habitats naturels, en créant le patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle catalogue, nomme et conserve des héritages culturels et naturels d’importance comme étant un héritage commun de l’humanité.

 À partir de 1954, avec la convention de La Haye, elle s’engage à protéger les biens culturels en cas de conflit armé. Elle définit 10 critères pour être retenu au patrimoine mondial : représenter un chef-d’œuvre, témoigner du développement de l’architecture et de la technologie, de la tradition culturelle, de civilisation vivante disparue…

Elle a ainsi répertorié sur tous les continents Afrique, états arabes, Asie, Europe, Amérique latine, Caraïbes, 1157 biens exceptionnels, 218 naturels et 900 culturels, dont certains font partie des merveilles du monde. Avec 49 biens retenus, la France est classée quatrième dans la possession de biens exceptionnels, après l’Italie 58, la Chine, l’Espagne…

La conservation, la gestion, la transmission incombent à l’État signataire placé en plus sous la sauvegarde internationale, profitant de la coopération et de l’assistance entre les états. Le comité signale l’état de conservation des biens, et dresse une liste du patrimoine mondial en péril pour demander assistance, avec une menace de danger grave et précis tel qu’un conflit armé, un cataclysme, incendie, séisme, inondation. Il est fait alors une évaluation du coût des opérations qui peuvent être engagées grâce au fonds mondial du patrimoine.

Le génie humain étant capable du meilleur comme du pire, l’UNESCO est intervenue dans le sauvetage des temples d’Abou-Simbel, contre la montée des eaux du lac Nasser suite au barrage d’Assouan, ainsi que pour la restauration des Bouddhas de Bamiyan sauvagement détruits par les talibans en Afghanistan.

Réparties dans le monde entier, toutes ces merveilles restent fragiles, confiées à notre garde, comme un héritage précieux à transmettre pour que l’homme puisse retracer son histoire. Au vu des dommages dont on est responsable, directement par les visites ou indirectement pour l’influence sur le changement climatique provoquant érosion, dégradation, j’espère que les générations à venir pourront toujours les admirer !

L’invitée du dimanche