Le site de Pétra
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le dimanche 30 juillet 2023 10:35
- Écrit par Claude Séné
Il fait partie de la liste des sept merveilles du monde moderne, choisi sur une liste de 21 monuments de l’Antiquité au XXe siècle, à partir d’un vote par des millions d’internautes à travers le monde à la demande de la new Weber wonders foundation. C’est cette liste commençant par le Taj Mahal et la grande muraille de Chine que je vais suivre, tant il est difficile de faire un choix dans toutes ces œuvres les plus belles et les plus impressionnantes de la planète.
Situé au sud-ouest du royaume de Jordanie entre mer Morte et mer Rouge, le site fondé au sixième siècle avant J.-C. par les Edomites puis occupé par les Nabatéens est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il présente un mélange de traditions orientales anciennes et d’architecture hellénique. C’était une ville prospère, abandonnée au VIIIe siècle, à la suite de séismes et de la baisse de commerce, puis redécouverte pour le monde occidental en 1812 par Jean-Louis Burckhardt, explorateur suisse.
Le site occupe un cirque dissimulé par de hautes parois rocheuses. À partir des kilomètres de chemins de rando, on y découvre d’innombrables merveilles qu’une semaine ne suffit pas à explorer… de nombreux monuments, romains, bédouins, des tombeaux royaux, des temples, creusés dans la roche, qui mêlent époques et civilisations. Une voie romaine à colonnades, un ingénieux système de canaux d’irrigation, de citernes, de réservoirs, sont les témoins d’une civilisation avancée ingénieuse disparue.
La khazneh ou « le trésor », pour l’atteindre il faut faire une marche dans le Siq de 1 km dans un chemin sinueux enserré de murs de 70 m de haut, il surgit alors, majestueux, de 43 m de haut, taillé dans la roche rose au premier siècle avant J.-C.
À l’intérieur, trois salles supposées abriter le tombeau de Aretas IV, roi des Nabatéens, au septième siècle les Bédouins croyaient à tort que le tombeau renfermait des richesses d’où son nom le trésor, ils essayèrent de le piller.
Le monastère El Deir, 47 m de haut, 41 de large, taillé dans du grès jaune est un des plus beaux et des plus grands monuments de Pétra ressemblant beaucoup au trésor en moins orné. Pour l’atteindre, on suit un sentier qui serpente dans les montagnes au nord, ou l’on gravit 800 marches !
Le temple de l’urne, 26m de haut, appelé aussi la cathédrale, possède une urne à son sommet.
Le haut-lieu du sacrifice, à 1000 m d’altitude, est une esplanade de 65 m de long offrant un panorama sur les montagnes de grès rose. Il demande 2 km d’ascension, offre un panorama sur les montagnes de grès rose. Les rites cultuels étaient vraisemblablement dédiés au dieu Dushara, on y tenait des banquets devant l’autel.
Le théâtre, détérioré par les inondations ou les tremblements de terre, offre des restes de sa grandeur, 33 gradins pouvant accueillir 3000 spectateurs.
J’envie les voyageurs qui auront l’occasion d’admirer la cité antique, dont on ignore encore la raison de son édification, la nuit illuminée par des milliers de bougies pour se transporter dans l’Histoire !
L’invitée du dimanche
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