Les chemins de la santé
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le dimanche 2 avril 2023 10:13
- Écrit par L'invitée du dimanche
Ils sont difficiles, complexes, et incontournables pour rétablir ou préserver sa santé.
Celle qui domine dans notre monde occidental, la médecine conventionnelle, est celle qui fait appel à l’allopathie. C’est une méthode de traitement dans laquelle on administre des substances susceptibles d’agir sur les causes ou de réduire les effets d’une maladie. C’est une approche traditionnelle fondée sur l’expérimentation scientifique qui atteste l’efficacité des médicaments. Un médicament contient un principe actif, naturel ou chimique détenu dans une substance qui possède des propriétés préventives ou curatives contre les maladies humaines. Sa principale rivale, l’homéopathie, est une approche qui fonctionne suivant les principes établis par Samuel Hahnemann au XIXe siècle, elle repose sur trois principes :
La similitude, on utilise les substances similaires à celles qui causent la maladie, produisent les mêmes effets, les substances peuvent être animales, végétales ou minérales.
La dilution infinitésimale, les substances sont diluées pour être utilisées à faible dose, à haute dose elles seraient toxiques.
Les remèdes homéopathiques, ceux qui portent le même nom que la souche, on peut y associer plusieurs souches, tel que oscillococcinum contre la grippe par exemple…
Il y a aussi les médecines non conventionnelles qui fonctionnent sur le même principe que l’allopathie, proposant des traitements médicamenteux tels que la phytothérapie, traitement à partir d’extraits de plantes et de principes actifs. L’aromathérapie, traitement par les huiles essentielles.
L’oligothérapie, traitement par les oligo-éléments qui sont des nutriments minéraux nécessaires au bon fonctionnement de notre organisme en quantité infime (cuivre, or, argent, magnésium, manganèse, etc.) Ces approches appelées parfois alternatives peuvent être complémentaires de la médecine conventionnelle.
Les médecines traditionnelles, très usitées par exemple en Afrique, en Asie, où 80 % de la population y a recours, ont une place dans notre parcours de santé, avec principalement l’acupuncture, volet de la médecine chinoise vieille de plusieurs millénaires. Son approche consiste à stimuler certains points spécifiques du corps pour soulager, prévenir, soigner, troubles ou maladies. Elle rétablit l’équilibre du corps, en régulant la circulation de l’énergie vitale qui circule dans les méridiens, qui parcourent le corps et atteignent les organes. Ces méridiens en manque ou en sur énergie sont accessibles par les aiguilles pour rétablir le flux normal.
C’est une approche qui prend le malade dans son ensemble et lui donne les moyens de se sortir de ses pathologies avec ses ressources personnelles en agissant sur tous les systèmes du corps humain. Pour la médecine chinoise, la médecine occidentale serait une médecine « d’urgence » qui traiterait des symptômes !
L’auriculothérapie, mise en place par le Docteur Nogier, part du principe que l’oreille représente un plan du corps humain sous forme de fœtus (le lobe étant la tête…), représente ainsi un miroir des organes qui sont stimulés par des aiguilles ou des aimants, envoyant un signal au système nerveux qui a un effet sur l’organe concordant, elle est un des outils de la naturopathie.
La médecine conventionnelle ne peut résoudre à elle seule tous les dysfonctionnements du corps humain, quand elle est en échec, elle amène les patients à se tourner vers les médecines dites parallèles. Quand ils le peuvent, ils consultent les médecins déclarés « orientation » homéopathie ou acupuncture reconnues par l’ordre des médecins, trop peu nombreux et pas toujours conventionnés… renforçant ce que l’on appelle une médecine à deux vitesses, compliquant les chemins vers la santé !
L’invitée du dimanche