30 millions d’amis
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le dimanche 19 février 2023 10:18
- Écrit par L'invitée du dimanche
Plus si affinités… dans un petit village de l’Ardèche, la municipalité qui s’apprêtait à démolir un vieux bâtiment pour y construire des logements sociaux, s’est vu imposer une date de démolition, pour éviter de démolir 40 nids d’hirondelles, espèce protégée, charge à elle en plus de les reloger !
Ce petit fait divers m’a mis du baume au cœur, on prenait enfin au sérieux la protection des animaux, qu’ils soient mammifères, oiseaux, poissons, reptiles, amphibiens, et il est grand temps.
On a enfin pris conscience de l’importance de la biodiversité dans le fonctionnement des écosystèmes jouant un rôle fondamental dans le cycle du carbone, de l’oxygène, de l’azote, dont les émanations peuvent compromettre la survie de la planète. Le réchauffement climatique est responsable de la disparition d’espèces qui participent toutes à cette survie.
Entre 1970 et 2010, 52 % des espèces ont disparu ! 69 % de la faune sauvage perdue ! L’alarme est sérieuse ! Suffisamment pour répertorier des espèces à protéger. Une espèce protégée, c’est une espèce sauvage qui fait l’objet d’une mesure de conservation. À ce titre, il est interdit d’enlever des œufs, mutiler, tuer, capturer, naturaliser, transporter, détenir, vendre, acheter aucune de ces espèces, pas plus que de modifier ou détruire leur habitat naturel sous peine d’amende et d’emprisonnement selon la législation en vigueur dans les pays concernés. (cf. mes hirondelles)
On sait très bien que les activités humaines sont responsables de ces modifications du climat…, l’ours polaire est en danger. La diminution de la calotte glaciaire rétrécit son habitat de 42 %, ainsi que celui des phoques, sa proie préférée, et le conduit à un conflit avec les hommes, il s’approche plus en plus de l’habitat pour chercher sa nourriture.
Du panda, victime de la déforestation lui supprimant les bambous, sa nourriture, tout comme l’orang-outan de Sumatra qui voit son territoire diminuer au profit de l’exploitation des mines, jusqu’à la baleine bleue, victime de la pollution chimique due à l’exploitation des fonds marins pour la recherche du cobalt, en passant par l’éléphant soumis au braconnage et qui perd son habitat pour des installations agricoles nouvelles, sans oublier la tortue verte victime d’une surpêche qui diminue sa nourriture le krill, la liste est longue de toutes ces espèces qu’il faut absolument protéger de la plus grande à la plus infime. Les insectes tout aussi essentiels dans le fonctionnement des écosystèmes sont eux-mêmes perdants, 80 % par exemple des bourdons ont disparu en moins de 30 ans, on a besoin d’eux comme actifs pollinisateurs, rôle crucial dans le développement des cultures assurant la sécurité alimentaire…
L’homme lui-même est menacé, par ce mode de vie et ses activités, par les maladies, les catastrophes naturelles, les conflits, la pollution, la faim, le manque d’eau…
Nombreuses sont les associations et fondations qui se mobilisent pour participer activement à la survie de ces espèces, toutes demandent à la future cop27 de prendre en compte l’importance de ce danger, pour faire adopter des actions freinant le désastre, car guérir c’est bien, prévenir c’est urgent.
La crise d’extinction de masse est déjà engagée, la sixième en 500 millions d’années, menaçant 8 milliards d’habitants… l’homme survivra-t-il à ces disparitions de masse ? Il a déjà survécu aux cinq autres crises, mais même s’il s’adapte, à quoi ressemblera son monde ?
L’invitée du dimanche