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Parlez-moi de la pluie
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le dimanche 13 janvier 2019 10:07
- Écrit par L'invitée du dimanche
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et aussi du beau temps… Combien de fois ces considérations météorologiques ont-elles servi à engager la conversation aussi bien avec votre boucher, votre coiffeur, qu’un illustre inconnu croisé dans l’ascenseur, histoire d’établir un lien, de formaliser une rencontre, souvent éphémère, mais qui parfois débouche sur des échanges moins anodins.
J’avoue que les prévisions météorologiques occupent une place non négligeable dans mon quotidien. J’aime savoir quels vêtements vont pouvoir convenir compte tenu des températures ou des perturbations prévues, mais aussi pour savoir s’il est opportun d’envisager une promenade, un travail au jardin. J’aime aussi savoir ce qui m’attend dans le pays que j’ai envie de visiter à la période où je compte m’y rendre. Et n’en déplaise à mon compagnon météo sceptique, j’accorde beaucoup de crédit aux informations qui me sont données par les différents services de météorologie.
Je ne suis d’ailleurs pas la seule si j’en crois les consultations nombreuses et régulières que beaucoup de professionnels ont l’habitude de mettre en place pour programmer leurs différents travaux : bien sûr les professionnels de l’agriculture, mais aussi les entreprises du bâtiment, les pêcheurs, les compagnies d’aviation, l’armée, etc., etc.
Mais tout ça semble être le petit bout de la lorgnette, même s’il est très utile au regard de tout ce que les services météorologiques peuvent apporter pour la sécurité de notre planète.
En préambule, il serait bon de préciser que la météorologie est une science qui étudie l’atmosphère terrestre et les phénomènes qui s’y produisent et non une voyance. Une science qui n’arrête pas de faire des progrès, compte tenu de la perfection des instruments, de l’essor des moyens de transmission et de la structure internationale mise en place avec l’OMM qui dispose depuis 1950 de plus de 11 000 stations terrestres dans le monde, 7600 navires équipés, cinq satellites, 3000 avions, 500 radars, pouvant diffuser plus de 2000 cartes météorologiques par jour, de plus en plus précises grâce aux données, aux modèles numériques de prévisions qui servent de base à leur élaboration.
La prévision des catastrophes naturelles, inondations, tempêtes, sécheresses est devenue la priorité absolue de L’OMM utilisant le système mondial d’observation (SMO), le système mondial de télécommunications (SMT), le système mondial de traitement des données (SMTD). La détection, l’observation, la modélisation permettent de prévoir (mais pas de les éviter hélas) à l’avance toute une série de dangers tels que les tornades, les alertes rapides donnent aux populations le temps de se préparer et de se protéger, diminuant ainsi le nombre de victimes. En 20 ans, le nombre de catastrophes naturelles, en cause la croissance démographique, le réchauffement, la dégradation de l’environnement, le développement urbain a été multiplié par quatre, faisant plus de 2 millions de victimes, mais grâce aux chaînes d’alerte le nombre de décès a été diminué de deux tiers.
Dire qu’il aura fallu la mobilisation de toutes ces instances, pour qu’à partir de l’observation au niveau du sol, puis en altitude, puis au-dessus des océans, puis sur l’ensemble de la planète et par un effet de zoom de plus en plus petit jusqu’à ma maison, pour que je sache avec quels vêtements affronter mes 3 degrés matinaux ! Ça laisse rêveur !
L’invitée du dimanche
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