Filons la métaphore
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le vendredi 8 mai 2020 10:59
- Écrit par Claude Séné

Pour situer mon propos, je commencerai par cette anecdote. C’est un psy qui en croise un autre dans la rue. Le premier salue son confrère par un « bonjour » tout ce qu’il y a de plus neutre, et l’autre, tout en lui répondant poliment, ne peut pas s’empêcher de se demander : « qu’est-ce qu’il a bien pu vouloir dire par là ? » C’est le type même d’interrogation qui ressort de la diffusion d’une visioconférence organisée par l’Élysée afin de rassurer les milieux culturels et leur démontrer qu’ils ne sont pas les parias de la société.
Alerte Coronavirus !
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le jeudi 7 mai 2020 10:37
- Écrit par Claude Séné

C’est par ces mots que commence le spot diffusé sur toutes les antennes de radio et de télévision, souvent à la même heure, afin que nul n’en ignore, depuis les deux mois que dure le confinement, et dont nous pourrions être abreuvés encore longtemps. Alors, au début, on pouvait comprendre que les Français n’étaient pas tous au courant de la survenue de cette épidémie, et qu’il fallait rabâcher le message pour être sûr qu’il soit entendu, mais, là, maintenant, je crois que c’est bon, la nouvelle a dû se propager, y compris au fin fond de la France profonde, et même du Finistère, comme on dit à Paris.
Lui, c’est lui
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le mercredi 6 mai 2020 10:48
- Écrit par Claude Séné

Et moi, c’est moi. La formule remonte à 1984, alors que Laurent Fabius vient de succéder à Pierre Mauroy au poste de Premier ministre de François Mitterrand, et qu’il est interrogé sur ses relations avec le Président de la République. Considérée à l’époque comme une affirmation de l’indépendance du chef du gouvernement, elle démontre une nouvelle fois l’ambiguïté des relations entre les deux têtes de l’exécutif, condamnées à s’entendre, mais où il y en a une plus égale que l’autre. La différence essentielle tient au fait que l’un peut révoquer l’autre, mais non l’inverse.
La méfiance règne
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le mardi 5 mai 2020 10:36
- Écrit par Claude Séné

Le Sénat, contrôlé majoritairement par la droite, a rejeté le plan de déconfinement tel qu’il était présenté par le Premier ministre hier, et depuis lors, le gouvernement s’est appliqué à minimiser la portée de ce vote, sous tous les prétextes impossibles et inimaginables. Un obscur secrétaire d’État appelé à commenter le scrutin a indiqué que le Sénat « s’était surtout abstenu » de soutenir ce plan. Techniquement, c’est exact, puisqu’il y a eu plus d’abstentions que de votes positifs et négatifs réunis, mais cela traduit néanmoins la grande défiance des sénateurs envers un exécutif très en dessous de ce qu’exigerait la situation.