Vive le café !

Consommé avec modération, bien sûr. Jusqu'à 4 tasses par jour, le café aurait des effets bénéfiques sur la santé en améliorant l’activité cérébrale, l’attention et la concentration voire la mémoire, et diminuerait le risque de cancer du côlon, de cirrhose du foie ou même de dépression. Et surtout, le café aurait évité à cette vieille dame de 91 ans de se faire droguer régulièrement par son aide-soignante à domicile, qui utilisait pour cela de la poudre de chicorée, additionnée par ses soins de puissants calmants, obtenus au moyen d’ordonnances contrefaites.

Le lapsus

La presse a relevé le magnifique lapsus de François Hollande, interrogé par Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1, au sujet d’une alternative possible à gauche, qui commence sa réponse en disant « si je ne suis pas » avant de rectifier « si la gauche n’est pas reconduite », une façon d’accaparer la notion de gauche à son usage exclusif, qui n’est évidemment pas passée inaperçue. Un peu comme avait déclaré en substance Sting, le chanteur du groupe The Police : « Police, c’est moi et il n’y a pas de groupe sans Sting ».

Usual suspects

Je continue dans la veine du Festival de Cannes en utilisant le cinéma pour réfléchir à l’actualité sociale, encore très riche ces temps-ci. Devant la mobilisation qui ne se dément pas et la détermination d’un certain nombre d’acteurs pour rejeter la loi sur le Code du travail, le gouvernement semble avoir fait le choix du pourrissement. Pour discréditer le mouvement, quoi de mieux que de laisser croire qu’il serait exclusivement composé d’éléments violents, de « casseurs », qui effectivement finissent par exaspérer les riverains victimes d’exactions, place de la République ou ailleurs. Contrairement à ce que laisse entendre le pouvoir, les manifestants rejettent massivement ces violences qui ne peuvent que nuire à leur cause.

Et Hitler dans tout ça ?

Ne dites pas à Boris Johnson qu’on pourrait facilement le confondre avec Donald Trump, il déteste ça, parait-il. Et pourtant, en dehors du fait qu’ils semblent partager le même artiste capillaire, leurs discours respectifs présentent des similitudes troublantes. L’ancien maire de Londres s’est encore signalé en comparant l’Union européenne à Hitler, ou à Napoléon, ce qui, aux yeux des Anglais, est une insulte encore plus infamante. À 6 semaines d’un référendum crucial pour le maintien ou non du Royaume uni dans la communauté, Boris Johnson ne fait pas dans la dentelle et entend bien mettre toute son énergie dans la bataille.