Le monde à l’envers

Serions-nous en train de vivre une révolution copernicienne ? vous savez, un changement radical de point de vue comme celui de Copernic au 16e siècle, qui bâtit un système de représentation du monde sur la place prépondérante du soleil alors que la théorie communément admise plaçait la terre au centre de l’univers. J’ai eu l’impression de vivre ce renversement l’autre jour en entendant une question surréaliste d’un journaliste s’adressant à un adversaire de la loi sur le travail présentée par le gouvernement. Il lui demandait en quoi le retrait de la loi permettrait de faire diminuer le chômage.

Sois sage

Ô ma douleur et tiens-toi plus tranquille, sinon, je te préviens, j’appelle mes amis à la rescousse. Selon une étude de chercheurs britanniques, l’amitié serait plus efficace que la morphine pour lutter contre la douleur. Elle libérerait des endorphines, ces fameuses substances dont notre cerveau raffole, qui le mettent dans un état proche du Nirvana, ou de ce que l’on peut en imaginer, et qui sont tout à fait légales et gratuites, pour ne rien gâcher. Comme leur nom l’indique, leur composition chimique est proche de celle des opiacés, utilisés classiquement dans le traitement des douleurs intenses.

Malheur aux vaincus

Et même à ceux qui sont les plus faibles aujourd’hui et qui seront défaits demain. Les exemples n’en manquent pas à commencer par la fameuse réforme du code du travail qui consiste, sous couvert de démocratie directe au travers d’accords d’entreprise, à laisser face à face des salariés dépendants et une direction disposant de tout l’arsenal juridique et la puissance de feu que lui donne le lien de subordination qu’implique tout contrat de travail. Si les employés des grands groupes bénéficieront d’une certaine marge de manœuvre grâce à la présence d’organisations syndicales, il n’en ira pas de même dans les petits établissements.

Les migrants

En une vague humaine loin du pays natal

Menacées, torturées dans leur vie quotidienne

De Syrie ou d’Irak supportant toutes peines

Des familles fuyaient leur destinée fatale.