Les grandes manœuvres

Nous sommes à peine sortis des dernières élections intermédiaires que tous les yeux des politiques se sont tournés vers les présidentielles, celles qui comptent vraiment, et qui entrainent dans leur sillage les législatives depuis le début de la 5e république. En ce qui concerne les Républicains, l’avant-dernière marche sera la plus importante, celle qui désignera leur candidat au cours des primaires de la droite et du centre. Côté socialiste, sauf surprise, le président sortant sera à nouveau candidat et tentera d’emporter le fauteuil pour deux de la finale où Marine Le Pen semble être assurée d’avoir sa place.

Mes nouveaux amis

La publicité d’Engie aurait dû me mettre sur la voie, elle qui proclame : « le monde change, vous avez remarqué, les contacts sont devenus des amis ». Et en effet, est-ce une conséquence de la proximité des fêtes, il y a un nombre considérable de personnes que je découvre faire partie de mes relations, presque de mon intimité, si j’en juge par les messages plutôt familiers qui me sont envoyés en ce moment. La plupart s’adressent à moi en toute simplicité, m’appelant par mon prénom et usant du leur pour se présenter, sans chichis, entre vieux amis.

Chinoiseries

Si c’était un paysage, ce serait : une montagne
Si c’était un pays, ce serait : la Norvège
Si c’était une saison, ce serait : l’hiver
Si c’était un élément, ce serait : la neige
Si c’était une plante, ce serait : le sapin
Si c’était un animal, ce serait : le renne
Si c’était une maison : l’étable
Si c’était une couleur, ce serait : le rouge
Si c’était un décor, ce serait : les guirlandes
Si c’était un moment, ce serait : la nuit
Si c’était un plat, ce serait : la dinde
Si c’était un poisson, ce serait : le saumon
Si c’était un dessert, ce serait : la bûche
Si c’était un fruit, ce serait : l’orange
Si c’était une gourmandise, ce serait : la crotte en chocolat
Si c’était une chanson : douce nuit
Si c’était une émotion, ce serait : la joie
Si c’était un concept, ce serait : la duperie

Comme le scorpion

Vous connaissez probablement cette fable, que La Fontaine aurait pu baptiser la grenouille et le scorpion. Il s’agit d’un scorpion qui demande à une grenouille de lui faire traverser une rivière, car il ne sait pas nager. La grenouille a peur d’être piquée, mais le scorpion la rassure en lui faisant observer que dans ce cas, ils mourraient tous les deux. Et les voilà partis, le scorpion sur le dos de la grenouille. Au milieu de la rivière, le scorpion pique la grenouille qui s’écrie : « pourquoi as-tu fait ça ? » et le scorpion de répliquer : « c’est dans ma nature ».