Ça va mieux !

Oui ! merci de vous en soucier, ça va mieux pour cette pauvre Liliane Bettencourt, qui vient de passer en tête des personnes les plus fortunées de France, elle que l’on croyait dépouillée par les rapaces les plus acharnés, à commencer par François-Marie Banier à qui elle faisait des cadeaux somptueux comme vous donneriez un pourboire au chauffeur de taxi pour porter votre valise. Sans compter les trésoriers des partis politiques, dont son gestionnaire de fortune disait qu’ils n’étaient pas chers, au regard des services qu’ils pouvaient rendre. Et bien, l’héritière de l’empire Loréal sur lequel veille jalousement sa fille en attendant la succession a fait de bonnes affaires en 2016, sans pour autant en perdre le sommeil puisque son capital fructifie en dormant.

Je t’aime moi non plus

C’est décidé. Il n’ira pas. Nicolas Hulot ne sera pas candidat à l’élection présidentielle de 2017. D’autres personnalités politiques font durer un vrai-faux suspense sur leurs intentions, en particulier les deux finalistes de 2012, Hollande et Sarkozy, qui semblent lancés dans un exercice de sur-place à la manière de pistards qui attendent chacun que l’autre s’élance le premier afin de le coiffer au poteau. L’ancien présentateur devenu expert incontournable en écologie était très attendu en particulier par ce qui reste d’Europe écologie les verts. Il avait donné l’impression de réfléchir sérieusement à sa candidature et non de se faire prier par coquetterie.

Brexit cherche leader, désespérément

Un peu moins de la moitié des Anglais s’était réveillée avec une gueule de bois carabinée au lendemain de la victoire surprise des partisans de la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne. L’autre moitié est en train de se demander si on ne l’aurait pas menée en bateau. En toute logique, ce devrait être au camp qui a gagné de mener les négociations de sortie, puisque David Cameron estime qu’il est mal placé pour le faire, ce dont on ne peut pas le blâmer. Seulement, les principaux artisans de la campagne du non à l’Europe ont découvert subitement qu’ils avaient des tas de choses plus urgentes à faire que d’assumer les conséquences de leurs actes.

L’homme en imperméable mastic avec une serviette sous le bras

Samedi dernier, dans le ronron de la télévision allumée en prévision du journal du soir, un sujet consacré à Michel Rocard. Tiens, on en parle comme s’il était mort. Jusqu’à ce que je me rende compte que c’était effectivement le cas. Par la suite, beaucoup de réactions, évidemment, et la nouvelle, reprise en boucle dans tous les médias. Comme souvent, une expression que tout le monde répète à l’envi. J’apprends que Michel Rocard incarnait « un socialisme conciliant ». Quèsaco ? Tout ça parce que les journalistes ne sont pas fichus de prendre leur respiration aux bons endroits.