Vers une paix américaine ?

Américaine ou pas, toute initiative qui permet d’envisager la cessation des hostilités dans la région de Gaza est déjà en elle-même une bonne nouvelle après ces 8 mois de guerre qui ont causé des victimes par dizaines de milliers et des dégâts considérables. J’emploie cette expression de paix américaine à dessein, pour deux raisons. La première fait référence à la technique dite de la « nuit américaine » grâce à laquelle il est possible de filmer ou de photographier une scène en plein jour puis de lui appliquer un traitement faisant croire au spectateur qu’elle a été tournée de nuit.

Un éléphant

Ce ne sera peut-être pas le jour le plus long pour Donald Trump, même si le jury a pris son temps pour délibérer sur son affaire de paiements dissimulés à une ancienne gloire du porno, mais il s’agit à coup sûr d’une date historique. C’est en effet la première fois qu’un ancien président des États-Unis, et à nouveau candidat à la prochaine élection présidentielle, aura été reconnu coupable dans un procès pénal. Un verdict très clair, acquis à l’unanimité, et sur les 34 questions posées. Selon la loi américaine, il faudra attendre quelques semaines pour connaître le quantum de la peine, qui peut conduire Donald Trump en prison, même si c’est peu probable.

Tuer quelqu’un pour voir

Le geste de cet élève de 18 ans qui a tenté de poignarder sa professeure d’anglais dans un lycée tranquille du Maine-et-Loire lundi dernier reste largement inexpliqué, sinon inexplicable. Pour essayer de comprendre ce qui s’est passé, les enquêteurs devront probablement d’abord définir ce que cette agression n’est pas. Il ne s’agit apparemment pas d’un différend entre l’élève et ce professeur en particulier. Sans l’absence fortuite du professeur en première heure de cours, c’est lui qui aurait été visé. La prof n’était pas ciblée personnellement, mais ne faisait pas partie non plus de ceux « qu’il aimait bien ». Il voulait pourtant s’en prendre spécifiquement à un enseignant.

Le drapeau de la discorde

L’Assemblée nationale peut-elle rester en dehors des réactions de la rue concernant le développement de la guerre que se livrent le gouvernement israélien et les Palestiniens pris en tenaille dans un territoire de plus en plus restreint, malgré les appels des instances internationales à cesser les bombardements aveugles qui atteignent surtout les populations civiles ? Pendant que le ministre supposé s’occuper des questions de politique étrangère, Franck Riester, essayait laborieusement de répondre à une question adressée au gouvernement sur la reconnaissance éventuelle de l’état palestinien, un député de la France Insoumise a brandi un drapeau aux couleurs de la Palestine, sans dire un mot.