C’est à quel sujet ?

Le président de la République avait annoncé qu’il donnerait une interview à la télévision après une cure de silence médiatique auquel il ne nous a guère habitués. Par une coïncidence qui ne doit rien au hasard, les partis du nouveau Front populaire se sont accordés dans la journée sur le nom de Lucie Castets pour tenir le rôle du Premier ministre au nom de la coalition arrivée en tête aux élections législatives. Les conditions étaient donc réunies pour que le président puisse procéder à sa nomination et la charge de constituer un gouvernement dans les meilleurs délais.

Lettre à un ami insoumis

Que la gauche soit plurielle n’est pas pour me déplaire, du moment qu’elle est en mesure de s’entendre sur les sujets les plus importants. Elle a démontré qu’elle en était capable à divers moments cruciaux de la vie démocratique et politique de notre pays, généralement dans l’urgence comme récemment pour la désignation des postes-clés de l’Assemblée nationale. Elle bute cependant sur le choix d’un porte-drapeau qui la représenterait à l’hôtel Matignon pour porter le programme du nouveau Front populaire, mais contrairement à François Ruffin qui déplore que, selon lui, la fenêtre d’opportunité soit refermée, je pense qu’un accord reste possible à tout moment.

Le fond de la piscine

Le renoncement de Joe Biden à la poursuite de sa campagne en vue d’une hypothétique réélection intervient à un moment dont on se dit qu’il ne pourrait pas être pire. Depuis le désastre du débat qui l’a opposé à son rival républicain, Joe Biden n’a cessé d’accumuler les signaux négatifs, multipliant les lapsus, se trompant sur l’identité de ses interlocuteurs, ayant du mal à terminer ses phrases, semblant toujours à la limite de chuter en prenant l’avion, donnant une impression de fragilité permanente, et accusant nettement son âge. En face de lui, un candidat visiblement plus alerte malgré son âge voisin, et qui vient de bénéficier d’un coup de pouce du destin en échappant à un attentat spectaculaire.

Femmes de pouvoir

Ce sera mon fil rouge pour mes billets d’été, et l’actualité me donnera peut-être du grain à moudre !

Les femmes n’ont pas attendu le droit de vote pour s’octroyer le droit de diriger un royaume ou un empire, l’histoire est riche de leurs parcours encore semés d’embûches ! Malgré le consentement à la parité, leur présence reste encore une incongruité, elles restent des concurrentes illégitimes pour les hommes quand elles accèdent au pouvoir. Elles bouleversent les identités, masculines, féminines.