Devoirs de vacances

Un président de la République devrait avoir droit, comme tout être humain, à une période de vacances pendant laquelle il pourrait se ressourcer tout en restant joignable en cas d’urgence. C’est donc un usage bien établi que les présidents successifs s’octroient un moment de repos plus ou moins long, généralement dans la résidence d’été réservée au chef de l’état, dans le fort de Brégançon. Paradoxalement, ces vacances, qui ramènent à la notion de vacance au singulier, d’absence, de vacuité, sont généralement présentées comme studieuses. Il faut éviter à tout prix l’idée de vide, dont la nature et supposément les Français, auraient en horreur.

L’heure des comptes

Reconnaissons-le tout de suite. Les Jeux olympiques de Paris sont un succès. Et ce n’était pas forcément gagné par avance. Comme beaucoup de Français, j’étais sceptique sur nos capacités à organiser une manifestation de cette ampleur, sans qu’il y ait trop de fausses notes, que ce soit dans les transports, l’hébergement ou la sécurité. Mission accomplie de ce côté. Seul point noir, la qualité de l’eau de la Seine à cause des pluies, avec le report de quelques épreuves. Deuxième motif de satisfaction, les médailles remportées, qui nous placent au 5e rang des nations engagées et première du continent européen.

Catherine de Médicis

À partir de la Renaissance, les femmes ont dû lutter pour faire valoir leurs droits au pouvoir, frappées par la loi salique qui stipule qu’elles ne peuvent ni hériter ni rien transmettre à leur héritier. Catherine de Médicis, pourtant, a su marquer l’histoire, jusqu’à être considérée un temps comme la femme la plus puissante de France, voire d’Europe !

Née en 1519 à Florence, protégée par les papes Léon X et Clément VII, elle est élevée au Vatican, où elle reçoit une éducation raffinée. Elle représente un parti utile à François Ier qui la marie en 1533 au frère du dauphin, Henri, non destiné à régner.

Baroud d’honneur ?

La percée des troupes ukrainiennes dans la région frontalière de Koursk semble avoir pris de court le pouvoir russe, qui n’a rien vu venir, ou qui n’a pas pris au sérieux les renseignements qui auraient été adressés à l’état-major. Cette incursion dans le territoire de la Russie va bien au-delà des escarmouches permanentes sur le front de l’Est ukrainien, qui ont permis aux troupes russes de grignoter, village après village des fractions assez minimes, bien que réelles de l’Ukraine. Cette contre-offensive présente beaucoup d’avantages pour les Ukrainiens, même si elle ne peut évidemment pas inverser le cours de la guerre voulue par Vladimir Poutine.