Envoyez-moi un dollar

Les bonnes idées ne meurent jamais. L’histoire du jour se passe en 1929, après le krach boursier qui a vu s’effondrer Wall Street, et elle est rapportée par Pierre Bellemare dans un de ses ouvrages à succès. Un certain Harold Willems a fait publier une annonce dans le New York Post dans laquelle il demande de lui envoyer un dollar à une certaine adresse, sans rien promettre en échange. Le bouche-à-oreille aidant, des New-Yorkais flairant la bonne affaire se précipitent pour aller verser leur dollar à l’adresse indiquée.

Bonjour tristesse

Après le rire, les pleurs…

La tristesse est une émotion négative à première vue, mal perçue, mal vécue, souvent cachée, associée à la morosité et au chagrin, si bien décrite par Sagan « sur ce sentiment inconnu dont l’ennui, la douceur m’obsèdent, j’hésite à apposer… le beau nom grave de tristesse »

La preuve par l’absurde

Les réunions de concertation entre gouvernement et syndicats au sujet de la réforme du Code du travail se sont terminées hier. Ce marathon de 48 réunions commencées le 12 juin était supposé permettre un rapprochement des positions des uns et des autres pour aboutir à un texte « équilibré », qui est la traduction moderne d’un compromis où l’une des parties obtient à peu près tout ce qu’elle souhaite en concédant quelques miettes au plus faible. Cette série de discussions est tout sauf une négociation, et c’est bien le but recherché.

Melon XXL

Est-ce une conséquence du réchauffement climatique ? Les melons français sont arrivés sur le marché avec plusieurs semaines d’avance et subissent de plein fouet la concurrence des cucurbitacées étrangères. Les journaux télévisés nous ont abondamment informés sur la question, mettant l’accent sur les prix bas causés par la surproduction. Ah bon ? Des prix bas ? Ces gens-là ne font pas les courses, ou quoi ? Ah ! excusez-moi ! des prix de misère pour les producteurs, pas pour les clients, même les plus finaux d’entre nous. Ça doit être la chaleur qui fait s’évaporer les marges des distributeurs, car on n’en parle jamais.